Selon les chiffres publiés le 7 février 2014, le nombre de jeunes japonais habitant dans la préfecture de Fukushima pour lesquels on a diagnostiqué un cancer de la thyroïde ou un risque de cancer a augmenté. 75 enfants seraient maintenant concernés.

Des jeunes enfants japonais - Photo : CC - Billa de Amsterdam, The Netherlands
Des jeunes enfants japonais – Photo : CC – Billa de Amsterdam, The Netherlands

Les chiffres annoncent qu’il y a 16 enfants de plus par rapport à novembre dernier, date de publication des précédentes statistiques. Le nombre de cas confirmés passe de 26 enfants à 33 (soit 7 enfants de plus). L’augmentation du nombre de cas serait due au fait que les tests sont faits progressivement.

Seuls les résidents de la préfecture de Fukushima qui étaient âgés de 18 ans ou moins lors de la catastrophe nucléaire en 2011 sont admissibles à recevoir des tests de la glande thyroïde administrés par la préfecture. La population visée est d’environ 375 000 individus. Jusqu’à ce jour, 254 000 personnes ont été testées. Par rapport aux chiffres publiés en novembre dernier, 28 000 personnes de plus ont effectué le test. Au rythme actuel, il faudra encore un an avant que toute la population ciblée n’ait passé les tests.

Les autorités médicales et gouvernementales de Fukushima affirment ne pas croire que les cas de cancer de la thyroïde confirmés ou soupçonnés chez les 75 jeunes soient liés à l’incident nucléaire de 2011.

Pour confirmer leur dire, Hokuto Hoshi, qui préside un comité qui examine les questions liées à l’enquête préfectorale sur l’impact sur la santé des rayonnements radioactifs sur les habitants de Fukushima, a mentionné le fait que les cas de cancer de la thyroïde chez les enfants ayant vécus près de Tchernobyl n’ont commencé à augmenter que quatre à cinq ans après l’accident nucléaire de 1986.

Les médecins de l’Université médicale de Fukushima vont essayer de déterminer, en analysant les gènes dans les glandes thyroïdiennes cancéreuses enlevés chirurgicalement, si le rayonnement radioactif a joué un rôle dans la pathologie de ces enfants.

Les 75 enfants diagnostiqués ou suspectés d’avoir un cancer de la thyroïde avaient une moyenne d’âge de 14,7 ans lors de la catastrophe en mars 2011.

Louanna – source : The Asahi Shimbun

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2 Commentaires

  1. Les enfants vont peut-être en mourir et ces cons de scientifiques en sont encore à nier la responsabilité de l’accident nucléaire. Ils feraient mieux d’utiliser leur énergie pour accélérer les opérations de dépistage afin que les malades soient soignés le plus tôt possible.

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