Ce 12 novembre, la police a transmis au procureur le cas de trois membres de deux gangs différents de la préfecture de Tôkyô pour une bagarre. Elle a aussi soumis 26 autres membres à des mesures de surveillance.

Une Toyota Crown de la police japonaise (© Gnsin)
Une Toyota Crown de la police japonaise (© Gnsin)

L’affaire remonte à cet été quand un adolescent de 17 ans travaillant dans la construction et chef d’un gang de la ville de Fussa aurait défié le chef d’une bande de Fuchû, lui aussi âgé de 17 ans et travaillant dans le domaine de la démolition. Ce dernier aurait accepté le duel. La raison serait une précédente tentative de rixe qui remonte à deux ans.

Selon la police, 29 membres des gangs se sont dans la nuit du 23 août au sanctuaire Okunitama afin d’en découdre. Cependant, l’altercation n’aurait pas eu lieu car la bande de Fuchû s’est enfuie chercher du secours dans un poste de police en voyant un de leurs adversaire armé d’une batte de baseball en métal.

Les trois adolescents, dont un travailleur de la construction de 17 ans, qui dirige un gang dans la ville de Fussa Tokyo et un autre de 17 ans, travailleur de démolition qui dirige un gang dans la ville de Fuchu, sont soupçonnés de « duel » violer une loi qui remonte à la période Meiji.

Ce qui pourrait n’être qu’une simple bagarre entre gangs va en fait plus loin que cela. En effet, les deux chefs auraient violé une loi qui remonte à l’ère Meiji (1868-1912), celle établie en 1889 qui interdit le duel (ou le simple fait d’y assister). La peine maximale pour une telle entorse à la loi peut monter jusqu’à cinq ans de prison.

Les trois adolescents ont reconnu les faits et ont exprimé des regrets au sujet de l’incident en affirmant leur soulagement de voir que personne n’avait été blessé.

Pour mettre fin aux affrontements entre les deux bandes, la brigade des mineurs de la police a prévu d’organiser, ce 23 novembre, un match de baseball où les membres formeront une seule et même équipe. Une cérémonie également programmée afin marquer la dissolution des gangs.

Pierre-Etienne De Lazzer – source : Mainichi

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2 Commentaires

    • A leur période de « prospérité » les délinquants juvéniles du style bôsôzoku ou yankî quittaient ces d’activités vers 18-20 ans. J’imagine qu’il s’agit de ce genre de « gang »

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