{{Une mission scientifique internationale a assuré jeudi avoir recueilli des données inédites pour mieux expliquer les mécanismes des séismes qui se produisent dans la zone terrestre sous-marine au sud-est du Japon.}}

Le Chikyu, un navire de l’agence japonaise des sciences et technologies maritimes et terrestres (Jamstec), a d’abord passé 83 jours sur un premier site en mer entre le 10 mai et le 31 juillet pour sonder le sol sous-marin et y collecter des prélèvements terrestres en profondeur. Il a ensuite procédé à d’autres recherches sur deux autres sites voisins entre le 1er et le 31 août.

L’équipe scientifique, composée d’une trentaine de personnes de huit nationalités, a employé pour la première fois dans ce type d’investigations des équipements de forage et outils de mesure qui permettent de jauger les tiraillements et la pression qui s’exercent dans les couches terrestres, à la verticale d’endroits soupçonnés d’être impliqués dans la survenue de séismes.

« {Ces données, que nous n’avons pas encore précisément analysées, sont cruciales pour comprendre les mécanismes des zones de faille active} », a expliqué jeudi à Tokyo un co-responsable de la mission, le professeur Demian Micheal Saffer, de l’Université de Pennsylvanie.

« {Nous avons notamment détecté ainsi qu’il existe une étroite bande de terrain où la direction des tensions est très différente de celle observée dans les zones qui la bordent} », a expliqué M. Saffer.

« {Cela nous donne de nouveaux éléments pour expliquer le comportement de la faille sous le site que nous avons foré} », a-t-il poursuivi.

Les données ont été recueillies en différents points dans la zone dite « {Nankai} », située au sud de la principale île du Japon (Honshu), région à forte activité sismique. Elle se trouve à la jonction de la plaque tectonique philippine qui glisse sous la plaque eurasienne mais avec difficulté, ce qui provoque des frottements se traduisant par de secousses sismiques.

La faille sur laquelle se concentrent également les travaux est appelée « Megasplay ».

« {Cette faille est considérée comme une des principales responsables de la survenue de tsunamis dans la région} », selon les scientifiques, notamment celui, dévastateur, consécutif au très violent tremblement de terre de magnitude 8,1 qui a touché les environs en 1944.

Par ailleurs, l’équipe a aussi mené des recherches et effectué des prélèvements sur une zone plus resserrée de la même région où se produisent « des séismes atypiques, caractérisés par de très basses fréquences », a souligné le co-responsable japonais de la mission, Eiichiro Araki.

Le Japon, situé au confluent de quatre plaques tectoniques, enregistre quelque 20% des séismes les plus violents constatés annuellement dans le monde.

Sa mauvaise position géographique l’incite à mener d’intenses recherches scientifiques et à développer des techniques avancées de détection de tremblements de terre ainsi que d’efficaces dispositifs parasismiques.

[Source : AFP->

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