L’importateur et distributeur de livres japonais Yohan a déposé son bilan à la Cour du district de Tokyo, établissant des dettes qui se montent à 6,5 milliards de yens, soit 35,7 millions d’euros.

Les pertes se poursuivent pour la société Yohan Book Service, qui avait obtenu le soutien financier de la maison mère Yohan, et s’était placée sous demande de protection contre ses créanciers, avec une dette précédente de 5,4 milliards de yens.

Créée en 1953, la société a importé principalement des livres en provenance d’éditeurs anglais, et a subi de plein fouet la crise numérique qui s’est développée dans les pays d’Asie.

Cette révélation n’est donc pas une énorme surprise, d’autant que le « marché n’est pas en forme, et s’avère très touché par la numérisation », explique Simon Bell, directeur de la Publisher’s Association. Au rang des victimes, Japon, Corée et Taïwan, qui seront assurément les premiers pays à migrer vers le tout numérique, tous domaines confondus.

« Dans tous les cas, il s’agit d’un très lourd problème pour toute entreprise qui fait faillite au Japon. »

Rédigé par Clément S

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