Le Mont Fuji, qui a inspiré de nombreux artistes au fil des siècles, sera incorporé dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO dès juin. Ce n’est pas le cas de la ville de Kamakura, premier site présenté par le Japon seul, qui a été refusé.

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Le Mont Fuji vu du mont Aino (© Alpsdake, Wikipedia Commons)

Le gouvernement avait espéré que les deux sites gagnent ce statut mais Kamakura, malgré qu’elle ait été le siège du shogunat entre 1192 et 1333, n’a pas convaincu l’association. Le comité a précisé que Kamakura, « le pays natal du samouraï », manquait de preuves et d’atouts historiques tangibles en se basant sur l’urbanisme et la manière de vivre de la population de l’époque, selon l’agence des affaires culturelles du Japon. Concernant le Mont Fuji, l’ICOMOS (le Conseil International des Monuments et des Sites) a considéré qu’avec ses 3 776 mètres, les traditions artistiques et religieuses et sa réputation qui a depuis longtemps dépassé les frontières du Japon, l’icône nationale méritait de faire partie de la liste. Une session du comité de l’ICOMOS aura lieu à Phnom Penh le 16 juin où l’inscription de « Fujisan », comme le volcan est appelé au Japon, sera faite de manière définitive sur la liste des patrimoines mondiaux.

« Nous regrettons vivement la décision prise par l’ICOMOS concernant Kamakura », a déclaré Seiichi Kondo, un membre de la commission des affaires culturelles. Auparavant, il y avait eu le projet initial de faire entrer le Mont Fuji dans la liste des sites naturels du patrimoine mondial, sélectionnés sur la base de leur géomorphologie, de l’écologie et d’autres critères. Toutefois, des problèmes avaient été rencontrés sur le versant du Mont Fuji, rendant la nomination du site impossible. Si le Mont Fuji a finalement été inscrit, c’est parce qu’il a longtemps été considéré avec admiration et vénération comme une montagne sacrée et a souvent été représenté dans de nombreuses œuvres d’art. L’ICOMOS a aussi recommandé de retirer la forêt Miho no Matsubara de la liste des 25 éléments constituants, mais le Japon a refusé.

Le Japon tentera une nouvelle fois de faire changer d’avis le comité concernant Kamakura d’ici juin, avant que la décision ne soit prise définitivement.

Claire Bouyssou – source : Asahi Shimbun

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