Les entreprises mauriciennes qui ont fait le déplacement à la Japan international seafood expo reviennent satisfaites. Les produits mauriciens ont marqué des points au Japon et peuvent envisager un avenir sur ce marché. L’exposition a eu lieu du 17 au 21 juillet.

« C’était un voyage très positif. Nous avons eu des rencontres intéressantes et nous avons effectué des prises de contact très concrètes », souligne Dominique de Froberville, chief executive officer de Mauritius Freeport Development (MFD). Cette société spécialisée dans la logistique portuaire a participé au Salon sur le stand du Board of investment.

Les entreprises mauriciennes, dont Thon des Mascareignes et le Groupe Currimjee, ont participé à cette exposition pour la première fois. La délégation mauricienne était dirigée par le ministre de l’Agro-industrie et de la Pêche, Arvin Boolell.

Pour celui-ci, la mission a été un succès puisque les Japonais ont agréé les demandes d’aides aux projets formulées par Maurice. Rénovation de certaines infrastructures du centre de recherches d’Albion, achat d’un bateau pour le contrôle de la pêche ou encore aide aux programmes de formation dispensés par le centre de Pointe-aux-sables sont autant de projets concernés.

Les demandes mauriciennes sont prises en considération selon le ministre Boolell. La mission mauricienne a également pu faire la promotion du projet d’expansion de l’aquaculture en mer ou encore de la fabrication de sashimi.

Maurice peut attirer les flottes japonaises

Les entreprises mauriciennes, quant à elles, ont fait la promotion de leurs produits directement sur le premier marché du monde pour les produits de la mer. Thon des Mascareignes, qui gère une unité de transformation du thon, a présenté ses produits, dont certains sont déjà haut de gamme.

Mais selon un représentant de cette société, il est encore tôt pour évaluer les chances des produits mauriciens dans un environnement concurrentiel dominé par des pays comme la Thaïlande ou la Malaisie. « Des facteurs comme la distance du marché japonais, les droits de douane, le fret jouent plutôt en notre défaveur », explique le représentant de Thon des Mascareignes.

De son côté, MFD se positionne. La société espère que Maurice sera suffisamment attirante pour les flottes de pêche japonaise. Elle se positionne plus en tant que prestataire de services portuaires et gestionnaire d’espace qu’en tant que productrice.

« Nous voulons étudier les besoins des Japonais et voir comment y répondre », explique Dominique de Froberville. Ce sera la prochaine étape. Il reste discret sur les contacts pris au Japon. « Rien n’est concrétisé », insiste-t-il.

Sourc : lexpress.mu

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