Lundi, le maire de la ville de Nagoya, Takashi Kawamura, avait mis en doute les massacres commis en 1937 par l’armée japonaise dans la ville de Nanjing.

Ces propos ont été tenus lors de la visite d’une délégation officielle du parti communiste chinois venant de Nanjing. Kawamura s’est ainsi montré sceptique quant aux accusations chinoises en indiquant qu’il pensait que seuls des actes de guerre conventionnels avaient eu lieu dans l’ancienne capitale. Mercredi, il a également déclaré: «Je n’ai pas l’intention de retirer mes propos ni de m’excuser».

De son côté, la ville de Nanjing a décidé de suspendre ses relations avec Nagoya alors que ces 2 villes sont jumelées depuis décembre 1978. De plus, Pékin a émis une protestation solennelle auprès du Japon et a également indiqué qu’il existait des preuves solides du massacre.

Nanjing est tombée aux mains de l’armée japonaise le 13 décembre 1937. Celle-ci aurait alors massacré 300 000 militaires et civils selon Pékin tandis que les historiens japonais annoncent entre 10 000 et 200 000 victimes.

Cet incident survient lors de l’année célébrant les 40 ans de la normalisation des relations diplomatiques entre les 2 pays. Les festivités ont par ailleurs commencé jeudi dernier à Pékin. Les AKB48 devraient participer aux cérémonies avec un show à Shanghai dimanche prochain. Le groupe sœur, SKE48 originaire de Nagoya, devait à cette occasion visiter la ville de Nanjing mais cette visite est maintenant incertaine.

Pierre-Etienne De Lazzer – sources: The Japan Times, Romandie News

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