Kyoko Matsuoka, une auteur connue auprès des enfants, tient une bibliothèque à Tôkyô où elle propose d’aider les enfants à trouver les livres qui leur correspondent et qui pourraient leur donner l’envie de lire.

Le bain de Mako de Kyoko Matsuoka
Le bain de Mako de Kyoko Matsuoka

De nos jours, les enfants lisent de moins en moins de livres. Certains préfèrent lire des mangas ou bien jouer à des jeux vidéo, d’autres préfèrent s’amuser dehors avec leurs amis, mais très peu d’entre eux n’ont le temps ni l’envie de lire un livre.

Kyoko Matsuoka a établie sa bibliothèque à Tôkyo en 1974 avec d’autres auteurs de livres pour enfants, comme Momoko Ishii. Kyoko Matsuoka est connue pour le livre Shiroi usagi to kuroi usagi qui est la traduction de The Rabbits wedding (Une noce chez les lapins) de l’auteur-illustrateur américain Garth William. Elle a aussi écrit ses propres histoires dont Le bain de Mako que l’on peut trouver en France.

Après avoir étudié la littérature anglaise et les sciences de l’information et des bibliothèques à l’université, Matsuoka a étudié aux États-Unis où elle a ensuite travaillé dans une bibliothèque locale. En revenant au Japon, elle constate que les bibliothèques n’offraient pas de services suffisants pour les enfants. Elle décida de créer sa propre bibliothèque.

À cette époque et pendant plus de sept ans, elle mettait à dispositions des enfants des livres de sa bibliothèque personnelle. Par la suite, afin de rendre plus pérenne son activité, elle décida de combiner quatre bibliothèques pour enfants et de créer la Bibliothèque des enfants de Tôkyô.

Dans cette bibliothèque, Matsuoka n’offre pas seulement ses services aux enfants mais aussi aux adultes, afin de leur apprendre à raconter des histoires. Pour cela ainsi que d’autres activités ludiques, la bibliothèque a reçu, en septembre, le Prix de la Culture pour Enfant TonenGeneral.

Caroline – source: Yomiuri Shimbun

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8 Commentaires

  1. Excellente initiative!

    😀

    ———————————————————————————-

    (« De nos jours, les enfants lisent de moins en moins de livres. Certains préfèrent lire des mangas ou bien jouer à des jeux vidéo, d’autres préfèrent s’amuser dehors avec leurs amis, mais très peu d’entre eux n’ont le temps ni l’envie de lire un livre. »

    ===> Ces enfants ont le temps de lire; seulement, celui-ci est consacré à d’autres activités… plus ludiques?, je ne sais.)

  2. C’est étonnant de voir écrit dans un article à propos d’un pays où le manga est considéré comme un genre littéraire à part entière que la lecture d’un manga n’est pas de la lecture…
    Et au pays du kamishibai (théâtre de papier), de Momo Taro et autres Kaguya Hime, les adultes ne sauraient pas raconter d’histoires?

    • Ce n’est pas propre au Japon. Pendant longtemps, la lecture de revues ou de bande dessinées n’était pas prise en compte dans les statistiques des pratiques de lecture des français de tous âge…

  3. Les bandes dessinées, dont les manga plus particulièrement ne sont pas ce que j’appelle de la littérature, ce sont des histoires imagées où le texte ne représente qu’une petite partie de l’information et de la diégèse.

  4. la BD en général, les mangas en particulier ne sont peut-être pas assimilables à ce qu’on appelle « la littérature » (débat ouvert je crois) mais il s’agit bien toutefois de lecture. Les enseignants et pédagogues qui travaillent avec de jeunes enfants savent bien que les supports extra-linguistiques -images, objets, talent du conteur… – contribuent à l’appropriation et posent les bases de la compréhension, ils constituent une entrée dans l’acte de lire.
    Les BDs peuvent contribuer à amener les enfants au livre, et par la suite à la littérature, au sens classique.

    • Et en France on parle de plus en plus de « roman graphique ». Bien sûr on pourra toujours parler d’un abus de langage mais lorsque l’on lit un Taniguchi ou un Toyoda, on se rend compte qu’on est bien au-delà d’un simple manga qui finira ces jours sur la banquette d’un métro.

    • j’ai des doutes, la majorité n’ira pas plus loin que les illustrés il me semble. il n’y a qu’a voir le niveau pitoyable auquel est descendu la langue française et japonaise. bien sur le nivellement de la culture par le bas n’a pas commencé avec publication de masse des BD et il est probable qu’un grand nombre de ceux qui lisent des BD ne liraient rien du tout si celles ci n’existaient pas.

    • La bande dessinée est un art à part entière, ayant un pied dans la littérature, un autre dans la peinture (vous voyez un peu JCVD et son grand écart entre deux chaises, dans « Bloodsport »?).

      😀

      [Illustration des propos d’Iriomote]

      Perso, j’ai commencé par les contes oraux (il y a environ une vingtaine d’années); ont succédé les Disney (en livres); [bon, je ne savais pas encore lire autre chose que mon prénom]; puis vinrent les bandes dessinées (Astérix, Lucky Luke, Yakari, etc.), les romans illustrés (je prenais les plus gros, au CM2, pas en raison de leur taille, mais parce qu’ils m’intéressaient) et, enfin, tout le reste! ^^

      Nota bene: je ne sais pas vous, mais moi, je regrette l’époque ante-Internet (avant que je m’en serve quotidiennement).
      Ma concentration a diminué (je parviens tout de même à rester concentré plusieurs heures d’affilée, sans interruption; mais moins d’heures qu’ « avant »).

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