Après un numéro sur la solitude, nous voici amenés à parler d’un sujet plus rassembleur, autour du social et des politiques afférentes à l’Archipel.
Cela me semble bizarre, mais j’ai eu plus de difficulté à entrer dans l’écriture de cet édito.
Peut-être suis-je plus familier avec les thématiques liées à la solitude et l’asocialité ? -Rires-
Pour la personne que je suis, construite sur un parcours artistique où mon premier support d’expression fut le dessin, l’écriture s’y oppose et m’offre une volonté d’ouverture aux autres. En effet, au-delà du soulagement que je trouve dans cet exercice, le dessin, lui, me semble plus solitaire et ne m’obligeait pas à être compris par tous.
En définitif, ma production écrite me semble plus « sociable » car elle me demande une certaine rigueur dans le choix des mots, pour ne pas laisser place à une mauvaise interprétation. Être plus universel en quelque sorte.
L’universel, c’est justement cette aspiration qui fut l’un des moteurs de mes recherches en arts appliqués alors que je fréquentais l’université de Toulouse. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à analyser le graphisme japonais.
Et, coïncidence, c’est dans l’écriture japonaise et ses caractères chinois, les kanjis, que j’ai trouvé une certaine satisfaction.
En effet, après divers essais et tests réalisés avec ces signes, j’ai pu repérer des similitudes dans les écritures idéo-pictographiques. On y retrouve communément une représentation de l’Homme et de sa place.
C’est également suite à ce passage à l’université, et à mes travaux, que Japon infos va naître. Et il m’est venu tout naturellement l’idée d’en faire le reflet de mes pensées et découvertes, en m’assurant que l’humain y soit l’une des priorités. Progressivement, toutes ces réflexions ont commencé à concorder et à mener à la création de notre média.
Notre journal s’inscrit bien dans cette démarche sociale et universelle, tant par la place de nos intervenants (journalistes, graphistes…), avec nos attachements à l’éthique du travail et à sa valorisation, que par votre place.
Vous abonnés ou lecteurs, êtes les piliers de cette aventure « sociale », en tant que personnes sensibles sachant reconnaître l’attention particulière que nous vous offrons chaque mois avec notre nouveau numéro.
Encore une fois merci pour votre attention, au plaisir de partager nos Japons et de nous influencer positivement !
Adrien Leuci – Directeur de la publication
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