Avant d’investir au Japon, il est important de savoir que les étrangers, même non résidents, peuvent acheter, vendre et posséder à vie un terrain ou une propriété au Japon. Cela peut bien sûr se faire dans le but d’en faire une résidence (principale ou secondaire), ou bien d’en tirer des revenus grâce à la location ou à d’autres activités économiques. Aussi il n’y a pas de limite dans l’acquisition de biens immobiliers et ces derniers peuvent bien entendu être légués en héritage.
La position de Kyôto dans l’espace métropolitain d’Ôsaka, au cœur de la mégalopole japonaise permet à la ville d’être très bien desservie, notamment avec le train à grande vitesse Shinkansen. Mais la ville est également reliée directement à l’Aéroport International du Kansai (KIX). De plus son réseau de transport, composé de métros, bus et trams, est très dense. Disposant de plusieurs universités prestigieuses, de multiples sites reconnus comme patrimoine mondial de l’Unesco et une histoire plus que millénaire, Kyôto est donc une ville possédant une atmosphère unique qui attire les locaux comme les étrangers. Donc de part sa position et son industrie touristique importante la ville de Kyôto comporte un intérêt certain pour l’investissement dans l’immobilier avec de bonnes perspectives de valorisation.
L’une des particularité de l’immobilier à Kyôto est, outre la possibilité d’acheter des appartements ou des maisons récentes comme partout ailleurs, la présence importante de machiya. Les machiya sont les maisons de ville traditionnelles en bois où résidaient les marchands et les artisans de l’ancienne capitale impériale. Ces habitations au cachet incomparable peuvent être achetées à des prix raisonnables puis rénovées.
Quelques illustrations de machiya rénovées et mises à la vente:
Quelle est la procédure à suivre pour acheter un bien immobilier au Japon ?
La première chose à faire est de contacter par courrier le parti du vendeur. Dans cette lettre doivent être indiqués l’intention d’achat, le bien ainsi que le prix d’acquisition souhaité. Cette lettre a une validité limité, l’accord entre les deux partis doit donc être trouvé dans les limites imparties afin d’établir le contrat.
Le contrat définie les termes de la vente et d’annulation. À ce moment là, il est généralement convenu de verser un acompte s’élevant à environ 10% du prix du bien. Lors de la signature du contrat l’acheteur doit avoir en sa possession :
- 50% des frais de courtage
- un timbre (pour le courrier)
- un papier d’identité (permis de conduire, passeport)
- un certificat de domicile
- un certificat de sceau ou de signature
Vient ensuite la remise de la propriété lors de laquelle l’acheteur doit fournir :
- les soldes des impayés et de 50% des frais de courtage
- les frais d’enregistrement administratif
- le paiement des différentes taxes (taxe foncière, taxe d’aménagement urbain, etc.)
- le règlement des frais d’entretien et de réparation du bâtiment (pour les appartements)
Devenir propriétaire d’un bien au Japon peut sembler difficile pour un étranger ne parlant pas parfaitement la langue, notamment en raison de l’utilisation de termes spécifiques au domaine de l’immobilier. C’est pour cela que certaines agences offrent des services en anglais afin d’aider les clients étrangers dans leurs démarches. Elles s’occupent donc de la vente mais peuvent aussi gérer une résidence de vacance, une location ou une guesthouse dans le cas d’un investissement autre qu’une résidence principale.
Investir dans l’immobilier à Kyôto est donc tout à fait envisageable pour les étrangers et ce même s’ils ne résident pas au Japon. Que cela soit pour en faire une résidence (principale ou de vacance) ou bien pour en obtenir une rente, les démarches pour acquérir un bien sont parfois complexes. C’est pourquoi il est fortement conseillé de s’adresser à des agences immobilières spécialisées offrant leurs services en anglais pour vous aider à franchir les obstacles que peuvent représenter la langue ou les différences culturelles.