Désormais influencé par les dessins d’Hokusai, Hiroshige et autres grands maitres, il va intégrer le mouvement du Japonisme, courant qui rassemble divers artistes qui assimileront les codes et techniques japonaises dans un souci de renouveau de l’expression artistique occidentale.
Ses gravures très influencées par le trait du Fou de dessin vont prendre une nouvelle dimension grâce à la rencontre d’un graveur nippon, Yoshijiro Urushibara, qui lui révèlera quelques secrets de l’art traditionnel de l’estampe japonaise. À partir de cette collaboration fructueuse dans les années 1910, le dessin de Chadel jouera encore plus sur les traits noirs, les mouvements graphiques ainsi que sur l’impression d’esquisse, typique de certains artistes de l’art Ukiyo-e.
Un bel exemple d’œuvre japonisant au MARQ jusqu’au 7 février 2016.