Le Japon a toujours fasciné les Européens. Mais beaucoup ne franchissent pas le pas, souvent en raison de la langue.

La plupart des expatriés sont recrutés par les entreprises multinationales dans leur pays d’origine. Ce n’est pas le cas d’Arnaud Boussemart. Parti une première fois il y a 10 ans, le jeune homme, frais émoulu de l’école de commerce de Lille, a d’abord du rentrer en France apprendre le japonais.

Seuls 3% des habitants de Tokyo parlent anglais, et on se sent vite perdu dans la mégapole. Arnaud Boussemart dirige aujourd’hui le bureau d’une société d’audit française à Tokyo. C’est dans une famille japonaise qu’il a eu la chance, au départ de se mettre à cette culture si particulière. Ce désir lui venait du lycée.

« Les positions assez opposées qu’avaient les Français en tout cas dans les années 80, passionnelles ou passionnées, sur la Japon avec « il faut le copier à tout prix » et une position qui était complètement antinomique qui était « halte au Japon, halte aux Japonais, halte aux importations japonaises » etc… Donc, moi en fait, mes premiers séjours au Japon étaient vraiment provoqués par de la pure et simple curiosité. Je voulais me faire ma propre opinion. Et aujourd’hui, chaque jour en fait, le Japonais et la culture japonaise me font découvrir des nouveaux pans que je ne connaissais pas. »

Outre son emploi dans la comptabilité, Arnaud Boussemart est aussi président d’une association d’accueil des Français à Tokyo. Elle a édité un guide pratique à l’usage des expatriés. Elle compte 300 adhérents, du chef d’entreprise à la femme au foyer.

A chaque fois, ils constatent combien les nouveaux arrivants sont au départ déroutés par ce pays, « grand dans les petites choses, petit dans les grandes choses », pour reprendre les propos d’un aumônier français de Tokyo.

« A chacun, peut-être, son domaine de compétence ou sa spécialité. Mais les Japonais peuvent être très minutieux par exemple si on prend le cas des bonzaïs, de l’électronique, ils savent être très très grands dans ce genre de choses-là, peut-être pour aussi un art culinaire. Par contre, les échecs répétés des Japonais pour envoyer une fusée dans l’espace, là les Japonais ont encore beaucoup d’efforts à faire. »

A 31 ans, Arnaud Boussemart ne compte pas quitter de sitôt le pays du soleil levant. D’autant que le pays, à la recherche de standards de fiscalité internationaux, s’intéresse aux modèles français qu’il connaît sur le bout des doigts.

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