Tokyo (awp/afp) – Le premier constructeur d’automobiles japonais, Toyota, a annoncé lundi qu’il avait commencé à mesurer les niveaux de radiations sur ses véhicules exportés du Japon, confirmant qu’ils ne présentaient pas de risques pour la santé.
Cette disposition nouvelle résulte des inquiétudes internationales sur les produits venant de l’archipel touché par un accident nucléaire sans précédent à la centrale Fukushima Daiichi (N°1), endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars dans le nord-est.
« Pour la sécurité et la tranquillité d’esprit de nos clients et autres parties concernées, Toyota a commencé à mesurer les niveaux de radiations sur les véhicules exportés ainsi que sur les pièces détachées envoyées à l’étranger », a expliqué le premier acteur mondial du secteur dans un communiqué.
« Les niveaux constatés ne sont pas différents de ceux présents dans l’air ambiant, ce qui signifie qu’il n’y a pas de danger pour la santé des humains », a assuré le groupe.
L’Association des constructeurs japonais (Jama) a affirmé lundi que les radiations présentes dans l’atmosphère des sites de production et des ports d’exportation des groupes nippons ainsi qu’autour des véhicules ne sont pas dangereuses pour la santé humaine.
« Les niveaux sont très inférieurs à la limite maximum autorisée par l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) », a précisé la Jama.
Le mois dernier, le concurrent et compatriote de Toyota, Nissan, avait aussi indiqué qu’il allait tester les véhicules sortis de ses chaînes au Japon pour s’assurer qu’ils n’ont pas été contaminés.
« Nous allons continuer de prendre toutes les mesures appropriées pour rassurer le public sur le fait que tous nos produits sont conformes aux niveaux de sûreté recommandés », avait souligné Nissan, ajoutant que les tests se poursuivraient jusqu’à ce que tout risque de contamination soit écarté.
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jq (AWP/18 avril 2011 12h46) – Article original sur romandie.com->http://www.romandie.com/infos/news/201104181246120AWP.asp]
