Dans la revue de presse du vendredi 16 juin, nous aborderons : l’espionnage au profit d’une entreprise chinoise dans un institut de recherche japonais, les subventions pour Toyota, ainsi que l’interdiction d’arborer des symboles LGBT dans un tribunal.
Fuite de données
Ce vendredi, l’arrestation d’un chercheur chinois soupçonné d’espionnage dans un institut de recherche japonais a suscité de vives inquiétudes. Ce dernier aurait divulgué des informations secrètes concernant des technologies avancées à une société chinoise, représentant un viol de la loi japonaise sur la concurrence déloyale. Le suspect, Qan Hengdao, âgé de 59 ans, aurait, dès 2018, envoyé par courriel des données liées aux composants du fluor à une entreprise chinoise. Selon les enquêteurs, Qan travaille à l’institut japonais depuis 2002, ce qui soulève des questions sur la durée pendant laquelle il aurait pu transmettre des informations confidentielles à l’entreprise chinoise. Surtout que le suspect a également occupé des postes de professeur d’université et de dirigeant d’entreprise en Chine pendant qu’il travaillait à l’institut … Affaire à suivre !
Production de batteries
C’est une bonne nouvelle pour le secteur automobile au Japon ! Le gouvernement octroie une subvention d’environ 724 millions d’euros à Toyota, dans le but de stimuler la production de batteries pour les voitures électriques. Un sacré coup de pouce qui devrait aider l’entreprise à atteindre son objectif de vendre environ 1,5 millions de voitures électriques à l’internationale par an, à partir de 2026. Un projet ambitieux certes, mais qui rencontre quelques embûches : Toyota peine à mettre en place une capacité de production suffisante de batteries lithium-ion pour parvenir à ses fins. L’aide gouvernementale devrait cependant permettre à l’entreprise de passer à la vitesse supérieure et ainsi doubler sa production de batteries.
Symbole arc-en-ciel
Un pas en avant, deux pas en arrière pour le tribunal de Fukuoka ? C’est juste avant sa décision sur le mariage homosexuel que le tribunal a demandé aux personnes présentes de retirer ou de cacher tout symbole LGBT. Bien que le mariage entre deux personnes du même sexe ait été reconnu comme n’étant pas inconstitutionnel, cette interdiction a provoqué une vague de frustration et d’incompréhension. Des réglementations jugées trop strictes par les personnes présentes : entre chaussettes, montres et bracelet, tout a été passé au peigne fin. Une attitude justifiée comme étant réglementaire, puisqu’il est question du droit de « surveiller la salle d’audience ». Il y a encore du progrès à faire …