Dans la revue de presse du mercredi 26 avril, nous aborderons : l’assouplissement des règles sur l’exportation d’armes, le crash du satellite spatial d’Ispace ainsi que le développement d’un test rapide de détection des drogues du violeur.

Assouplissement des règles

Ce mardi, une réunion au sujet de l’assouplissement des règles sur l’exportation d’armes provenant du Japon s’est tenue à la Diète. Dans un contexte où les pays occidentaux apportent une aide militaire à l’Ukraine, le gouvernement de Fumio Kishida souhaite assouplir les règles fixées par la Constitution pour apporter une aide supplémentaire. En effet, le Japon peut uniquement exporter des armes aux pays co-développeurs ou producteurs de celles-ci. Néanmoins, le Kômeitô, parti politique membre de la coalition au pouvoir, se montre réticent par peur d’alimenter d’autres conflits militaires internationaux et d’outre-passer la Constitution pacifiste du Japon. Depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie, le Japon a fait don d’équipements de protection (gilets et casques pare-balles) alors que les pays de l’Occident ont fait don d’armes (missiles, chars d’assaut, avions de chasse). Ce sujet sera de nouveau discuté après le G7. 

Atterrissage raté

C’est avec beaucoup de déception que Takeshi Hakamada, PDG de l’entreprise privée Ispace, a annoncé que l’atterrissage du satellite spatial Hakuto-R sur la Lune n’a pas réussi. Après avoir perdu tout contact avec la sonde spatiale pendant plus de six heures, Hakamada a confirmé les soupçons : les probabilités que Hakuto-R se soit crashé lors de son atterrissage sont grandes. Dans un communiqué officiel, il est indiqué qu’un atterrissage violent serait la cause de la perte de contact. Dans cette mission de quatre mois et demi, Ispace été à deux doigts de réaliser ce qu’aucune autre entreprise privée n’a pu faire : faire atterrir un satellite sur la Lune. Malgré cet échec, le PDG s’est exprimé avec beaucoup d’espoir : « Nous allons continuer, nous n’allons jamais abandonner notre conquête de l’espace ». L’histoire ne s’arrête donc pas là pour Ispace. 

Nouveau test

La Police métropolitaine de Tôkyô a mis en place un test pour détecter plus rapidement les drogues dites « du violeur » grâce à un travail conjoint avec une entreprise privée. Ces drogues ont pour effet d’endormir la victime pour abuser d’elle et qu’elle ne se souvienne de rien à son réveil. Elles sont souvent utilisées dans le cadre de rencontres dont le premier contact se fait via les réseaux sociaux, ce qui crée un cadre dans lequel la victime n’arrive pas à rejeter les avances du criminel. Ces tests ont deux buts, le premier est permettre de procéder au plus grand nombre d’arrestations possible à un stade précoce de l’affaire et donc réduire les nombres de cas. Le second est de réduire le fardeau des victimes et de les empêcher d’abandonner leurs démarches car rongés par le poids de l’attente et de leur traumatisme. 

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