Dans la revue de presse du vendredi 23 février, nous aborderons : les pourparlers concernant le déversement des eaux de Fukushima entre la Chine et le Japon, les dégâts du séisme de la péninsule de Noto, et enfin l’économie des chats au Japon.

Eaux radioactives

En janvier, des experts dans le domaine du nucléaire, du Japon et de la Chine, ont entamé des échanges portant sur le déversement des eaux traitées par la centrale nucléaire de Fukushima, gérée par TEPCO. Ces discussions ont pris racine dans l’accord de « résolution par la consultation et le dialogue » conclu lors du sommet bilatéral entre le Japon et la Chine en novembre dernier. Cet accord avait été mis en place en réponse à l’interdiction, émise par Pékin en août de l’année précédente, sur l’importation de produits marins japonais. Malgré des tensions grandissantes entre les deux pays, les dirigeants ont finalement convenu de rechercher une solution par la consultation et le dialogue. Kishida a déclaré plus tard qu’il s’attendait à ce que les futurs pourparlers soient basés sur des données scientifiques exploitées par des experts.

Système défaillant

Le séisme du Nouvel An dans la péninsule de Noto met en exergue les limites du système d’approvisionnement en eau du pays, dont de nombreuses canalisations datent de plus d’un demi-siècle et qui ne sont pas aux normes en cas de séisme. La catastrophe a lourdement endommagé les canalisations et les usines de traitement d’eau dans une dizaine de municipalités de la région de Hokuriku. Au total, plus de 135 000 foyers n’ont pas eu accès à l’eau courante. Près de 22 000 foyers dans septs municipalités du département d’Ishikawa sont privés d’eau, une situation qui engendre un débat houleux quant à la restauration des canalisations. Les habitants des zones sinistrées dépendent des livraisons d’eau d’urgence assurées par les Forces d’autodéfense ainsi que d’autres groupes. Au delà du besoin évident d’eau potable pour les citoyens, cette situation crée des problèmes d’hygiènes en raison de la propagation de maladies.

Chats et économie

L’impact économique des chats au Japon devrait atteindre plus de 2,49 billions de yens (15,189 milliards d’euros) en 2024 selon une économiste. Pour obtenir ce résultat, le professeur émérite de l’Université du Kansai, Katsuhiro Miyamoto, a d’abord multiplié le nombre de chats gardés comme animaux de compagnie depuis 2022 par le coût de garde d’un chat domestique, y compris la nourriture pour chat et autres, pour arriver à un total d’environ 6,486 milliards d’euros. Ensuite, il a multiplié le nombre de chats devenus animaux de compagnie en 2023 par le coût de leur achat et de leur garde, pour arriver à une estimation d’environ 89,32 milliards de yens (soit 543,932 milliards d’euros).

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