Dans la revue de presse du jeudi 7 mars, nous aborderons : la somme d’argent versée par TEPCO aux producteurs de champignons shiitake, le rejet d’une plainte liée à l’activité d’un réacteur par un tribunal japonais, et enfin le détournement de fonds sur des montres de luxes par Fukuhara Takazumi.

Réputation salie

Le 4 mars, les coopératives agricoles de shiitake du département d’Oita ont annoncé avoir conclu un accord avec TEPCO par le biais d’une procédure alternative de règlement des différends. Cette procédure a été initiée en réponse à une demande d’indemnisation de la part de 966 producteurs de champignons shiitake du département, qui ont pâti des rumeurs suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima en 2011. Ainsi, l’entreprise a versé environ 402 millions de yens (soit environ 2 488 894 euros) pour pallier les pertes conséquentes des producteurs survenues après la catastrophe nucléaire. Yoshihide Abe, ancien directeur de la coopérative, a déclaré qu’il aimerait que les consommateurs prennent pleinement conscience de la conjoncture complexe dans laquelle se retrouvent les producteurs et se rendent comptent de l’ampleur des dégâts sur les différents secteurs tels que l’agriculture, la sylviculture et la pêche.

Tribunal japonais

Alors que la bataille juridique liée à l’activité des opérations du réacteur n°3 de la centrale nucléaire exploitée par Shikoku Electric Power fait rage, un tribunal japonais a rejeté une plainte qui réclamait sa cessation. Cette décision constitue la première résolution formelle dans le cadre de cette affaire. En effet, la décision du département d’Oita est en défaveur des résidents locaux qui expriment leurs inquiétudes liées à des possibles catastrophes naturelles. L’entreprise avait auparavant fait face à des injonctions judiciaires du même ordre, ensuite annulées par des tribunaux supérieurs. Le réacteur de 890 mégawatt maintient ainsi son activité.

Détournement de fonds

La police de Tôkyô a déclaré avoir émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Fukuhara Takazumi, l’ancien représentant d’une société désormais dissoute qui gérait un service de location de montres de luxe. L’entreprise, Neo Reverse, offrait aux utilisateurs la possibilité de louer des montres de grandes marques telles que Rolex. En échange de frais de location mensuels basés sur la valeur des montres, l’entreprise empruntait ces articles à leurs propriétaires. Cependant, l’opérateur basé à Ôsaka a brusquement annoncé sur son site internet qu’il arrêtait son service fin janvier, et est suspecté d’avoir vendu certaines des montres empruntées. À ce jour, 27 personnes ont déposé des plaintes auprès de la police métropolitaine de Tôkyô, signalant la disparition d’environ 70 montres de luxe.

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