Le Japon est tombé de la 22ème place à la 53ème place (-31) l’année dernière dans le classement sorti ce mercredi par l’organisation non gouvernementale Reporters sans Frontières, basée à Paris. A titre de comparaison, la France est classée 37ème (+1).

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Distribution de journaux annonçant la démission de Yukio Hatoyama en juin 2010 (© Vantey)

Selon cette ONG, le Japon « a été affecté par un manque de transparence et un droit quasi-nul à l’information sur les sujets liés de près ou de loin à Fukushima », faisant référence à la catastrophe ayant eu lieu à la centrale nucléaire de Fukushima et qui continue à affecter les citoyens japonais. Les Japonais comme le reste du monde n’ont qu’un accès limité aux informations concernant l’évolution de la situation. Cette baisse « sonne comme un avertissement ».

Le Mali a enregistré la plus forte diminution de la capacité de la presse à s’exprimer librement, chutant de la 25ème place à la 99ème place, suite au coup d’État militaire de 2012 et à l’invasion du nord du Mali par les combattants islamistes et les indépendantistes touaregs, menant à l’intervention de l’armée française. En terme de progression, Myanmar grimpe de la 169ème à la 151ème place, et l’Afghanistan réalise aussi une avancée, passant de la 150ème à la 128ème place.

Les trois meilleurs élèves sont respectivement la Finlande (1ère), le Pays-Bas (2ème) et la Norvège (3ème). Le Turkménistan (177ème), la Corée du Nord (178ème) et l’Érythrée (179ème) demeurent au fond du classement.

Claire Bouyssou – sources : The Japan Times, The Daily Yomiuri, Reporters sans Frontières
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