Les médias japonais ont rapporté plusieurs cas de décès provoqués par la consommation d’un gâteau de riz gluant appelé [mochi->http://fr.wikipedia.org/wiki/Mochi].
Ce samedi 1er janvier, dans les environs de Tokyo, une nouvelle victime du gâteau de riz a été découverte. Une dame de 66 ans est morte par asphyxie, séquelle de ce serial-killer saisonnier qui sévit au Japon chaque année. Le mochi envoie, aux alentours du jour de l’An, des douzaines de personnes aux urgences.
Selon les rapports médicaux, il est avéré que 8 autres personnes sont décédées par asphyxie cette année après avoir ingurgité le plat en question qui peut être à la fois salé (sous forme de soupe) et sucré (en pâtisserie).
Au Japon, le mochi est un plat symbolique et traditionnellement réservé aux soirées de fin d’année ou aux grandes occasions. Sa préparation, notamment le pétrissage de riz gluant, constitue un rite festif. En moyenne, un Japonais consomme 1kg de mochi par an, réparti durant la première semaine de janvier.
C’est une[ étape importante des fêtes de la nouvelle année-> au Japon qui, contrairement à certains pays d’Asie, utilise le calendrier grégorien depuis 1873.
Alors que le gâteau est inoffensif pour la plupart des individus, le mochi peut menacer la vie des personnes plus âgés aux capacités de mastication et de sécrétion de salive qui régulent la déglutition affaiblis. Le gâteau se loge alors dans les voix respiratoires.
Selon les chiffres du département des pompiers de Tokyo qui conseille de couper le mochi en petits bouts, plus de 100 patients sont en moyenne hospitalisés chaque année. La majorité ont plus de 60 ans. Entre 2006 et 2009, dans la capitale japonaise, 18 personnes sont mortes étouffées par le mochi. Le gâteau de riz est un folklore dangereux, mais avant tout un marché conséquent pour les nombreux producteurs dont le lobbying actif empêche pour l’instant les autorités d’interdire sa consommation.
Source: © 2011 – Slate.fr