Le Mont Fuji vient d’être inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ce 22 juin. Cette inscription devrait encore augmenter le nombre de touristes qui tentent l’ascension des 3776 métres du volcan pendant les mois de juillet et août.

Le Mont Fuji émergeant d'une mer de nuages (© Joe Jones)
Le Mont Fuji émergeant d’une mer de nuages (© Joe Jones)

Pour arriver au sommet de la plus célèbre montagne du Japon qui domine les départements de Shizuoka et Yamanashi, 4 itinéraires sont possibles. Kawaguchiko, Subashiri, Gotenba et Fujinomiya qui partent de la 5e station. Cependant il existe également 4 autres itinéraires secondaires qui commencent au pied de la montagne : Shojiko, Yoshida, Suyama et Murayama.

Au cours des 2 mois d’ouverture, c’est près de 400 000 personnes qui tentent l’ascension, en particulier les week-end et les jours fériés. La majorité mettra entre 6 et 8 heures à atteindre le sommet et nombreux sont ceux qui coucheront dans les refuges afin d’admirer le lever du soleil depuis le point culminant du Japon.

Bien que l’ascension soit ouverte à tous, elle nécessite néanmoins d’être étudiée et préparée à l’avance car les accidents sont de plus en plus nombreux.

L’inscription au patrimoine mondiale de l’Unesco va confronter les autorités à un nouveau défi. En effet, afin de protéger le site et d’assurer la protection des nombreux visiteurs en voyage au Japon qui devraient être encore plus nombreux cette année, une participation de 1000 yens sera demandée au grimpeurs. Cette participation sera mise à l’essai à partir du 10 juillet et pour 10 jours en même temps qu’une enquête auprès de ces derniers.

Pierre-Etienne De Lazzer – sources : JNTO, The Japan Times, Wikipedia

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