Dans la revue de presse de ce jeudi 26 décembre, nous aborderons : le changement de politique salariale chez Toyota, puis l’exécution d’un criminel qui provoque des débats, et enfin l’entière automatisation d’un entrepôt d’Uniqlo.
Une politique qui change
Le syndicat de Toyota Motor Corp. prévoit de proposer qu’une plus grande importance soit accordée au rendement lors de la détermination des augmentations salariales des travailleurs, plutôt que de maintenir le système actuel dans lequel l’ancienneté est le principal critère. La politique du syndicat de Toyota est largement utilisée comme référence pour les négociations salariales annuelles dans tout le Japon chaque printemps. Le système proposé, qui reflète les souhaits de la direction, augmenterait la possibilité que des écarts salariaux plus importants se forment entre les membres du syndicat chez Toyota.
Exécution qui fait polémique
Un condamné à mort chinois, Wei Wei, a été exécuté ce jeudi à l’aube. Il était accusé du meurtre d’un couple et de leurs deux enfants à Fukuoka en 2003. Il s’agit de la première pendaison depuis août. La Fédération des barreaux du Japon a, une fois encore, demandé au gouvernement d’en finir avec la peine capitale. Amnesty International a aussi protesté, appelant dans un communiqué à « un moratoire sur les exécutions et à l’ouverture d’un débat incluant toute la société en vue de l’abolition de la peine capitale ».
Des robots à la place des humains
Uniqlo, l’entreprise de vêtements, s’est récemment associé à Mujin, start-up japonaise qui développe des robots industriels. De leur collaboration devrait naître un robot capable de plier des t-shirts puis de les placer dans une boîte pour les envoyer aux clients. Cela conduira à l’entière automatisation de son entrepôt phare à Tôkyô (pour l’instant 90% des humains ont été remplacés par des robots). L’entreprise a déclaré que c’était une avancée majeure, car « Cela devient extrêmement difficile d’embaucher des ouvriers, et c’est beaucoup plus difficile que ce que les gens pensent ».