Dans la revue de presse de ce mercredi 19 novembre 2025, voici nos actualités : le rétablissement de l’interdiction des produits de la mer japonais en Chine, un important incendie à Ōita, ainsi que des problèmes de civisme à Kyōto.
Rétablissement des interdictions
La Chine pourrait rétablir une interdiction totale des importations de produits de la mer japonais, relançant le blocage instauré en 2023 après les rejets d’eaux traitées de Fukushima. Pékin affirme que Tōkyō n’a pas fourni les documents techniques requis et lie implicitement cette décision aux propos récents de la Première ministre Sanae Takaichi sur une possible intervention japonaise en cas de crise à Taïwan. La Chine exige qu’elle les retire et menace de nouvelles représailles. Outre le gel des importations, Pékin a émis des avertissements aux voyageurs, suspendu des films japonais et annulé des événements culturels, accentuant la tension diplomatique.
Violent incendie
Un incendie d’une ampleur exceptionnelle a ravagé dans la nuit de mardi à mercredi un quartier résidentiel dense du district portuaire de Saganoseki, à Ōita, dans le sud-ouest du Japon. Plus de 170 bâtiments ont été endommagés et jusqu’à 180 habitants évacués. Les pompiers luttaient encore plus de douze heures après le début du feu, attisé par de forts vents. Un corps a été retrouvé et pourrait être celui d’un homme de 76 ans porté disparu. Les Forces d’autodéfense ont été mobilisées et un centre de crise a été ouvert à Tōkyō. Environ 350 foyers restent privés d’électricité.
Dégradations à Arashiyama
Face à la recrudescence de graffitis gravés dans la célèbre bambouseraie d’Arashiyama, à Kyōto, la municipalité et une association locale ont abattu mercredi une vingtaine de bambous afin de créer plus d’espace le long du chemin et empêcher de nouvelles dégradations. Selon un relevé d’octobre, près de 350 bambous ont été vandalisés. Quatre des tiges coupées sur une portion de 30 mètres étaient abîmées. La ville envisage d’autres interventions après avoir évalué l’impact paysager. Les graffitis nuisent à la santé des bambous et défigurent ce site historique, malgré les efforts des habitants qui apposent rubans et affiches multilingues pour dissuader les visiteurs.



