L’opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima-Daiichi doit prendre de nouvelles mesures de sécurité avant de remettre en service le réacteur d’une autre centrale, à l’arrêt depuis des années, a déclaré vendredi le ministre du Commerce japonais.

L’endommagement de la centrale de Fukushima provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars fait craindre à Tokyo Electric de ne pas pouvoir suffisamment approvisionner Tokyo et les régions alentours en énergie, notamment pour faire face aux pics de consommation estivaux.

Trois des sept réacteurs de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, la plus grande au monde, sont à l’arrêt depuis un séisme qui a frappé la région en juillet 2007.

Le président de Tepco, Masataka Shimizu, a fait savoir que le groupe envisageait de terminer d’ici la fin de l’année les travaux destinés à améliorer la résistance sismique du réacteur numéro trois.

Les dirigeants locaux se sont toutefois déclarés opposés à un tel projet.

Le ministre du Commerce Banri Kaieda souhaite de son côté que soient construits autour du réacteur des digues capables de le protéger d’un tsunami, mais n’a pas précisé si ce projet, qui pourrait prendre des années, est un prérequis à la reprise de l’activité.

[TOKYO – (Risa Maeda, Catherine Monin pour le service français, édité par Gregory Schwartz) © Thomson Reuters 2011 Tous droits réservés.->http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE73L0EE20110422]

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