Dans la revue de presse du mardi 17 octobre, nous aborderons : l’aide pour Gaza, les détails de la prochaine session parlementaire, ainsi que l’offrande du Premier ministre.
Aide pour les civils
Le Japon va octroyer une aide de 9,5 millions d’euros aux civils de la bande de Gaza pour faire face à la crise humanitaire résultant du conflit entre Israël et le groupe palestinien du Hamas. L’aide humanitaire sera acheminée par le biais d’organisations internationales. Le conflit entre Israël et le Hamas a entraîné de nombreuses victimes, et la situation humanitaire à Gaza s’est rapidement détériorée en raison du siège israélien et des coupures de services de base. La ministre des Affaires étrangères, Yôko Kamikawa, a également annoncé des pourparlers téléphoniques avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, dans le but de réduire les tensions au Moyen-Orient.
Premier discours
Le Premier ministre Fumio Kishida prononcera un discours de politique générale le 23 octobre lors de la prochaine session parlementaire extraordinaire, comme convenu par les partis au pouvoir et l’opposition. Le Parti Libéral-Démocrate, dirigé par Kishida, et le principal parti d’opposition, le Parti Démocrate Constitutionnel du Japon, ont également confirmé que la session se déroulera de ce vendredi au 13 décembre prochain. Initialement, le PLD avait suggéré que Kishida fasse son discours politique le premier jour de la session parlementaire, comme le veut la coutume, mais l’opposition s’y était opposée, craignant de ne pas avoir l’occasion d’interroger le Premier ministre avant les élections partielles prévues pour dimanche.
Offrande au Yasukuni
Fumio Kishida a envoyé une offrande rituelle pour le festival d’automne du sanctuaire Yasukuni, un lieu associé à l’histoire militaire du Japon et considéré par certains de ses voisins asiatiques comme un symbole du militarisme passé du pays. Bien qu’il ait envoyé son offrande le premier jour du festival, il est peu probable que le Premier ministre s’y rende en personne au cours de l’événement de trois jours, une pratique qu’il a évitée depuis son entrée en fonction en octobre 2021. Il souhaite ainsi éviter d’envenimer les relations avec la Chine, qui sont déjà tendues.