Dans la revue de presse de ce lundi 3 novembre 2025, voici nos actualités : le souhait de rencontrer Kim Jong Un, les protestations de la Chine, ainsi que l’enseignement en anglais dans les universités.
Sommet avec Kim Jong Un
La Première ministre Sanae Takaichi a déclaré lundi que le Japon avait déjà transmis à la Corée du Nord sa volonté d’organiser un sommet avec Kim Jong Un afin de résoudre la question des ressortissants japonais enlevés dans les années 1970-1980. Lors d’une réunion à Tôkyô, elle a affirmé vouloir obtenir des « résultats concrets » pendant son mandat. Takaichi a récemment rencontré les familles des victimes, accompagnée de Donald Trump. Sur les 17 personnes officiellement reconnues comme enlevées, seules cinq ont été rapatriées en 2002. Pyongyang affirme pour sa part que le dossier est clos.
Rencontre avec Taïwan
La Chine a vivement critiqué la Première ministre japonaise Sanae Takaichi pour avoir rencontré des responsables taïwanais en marge du sommet de l’APEC et publié des messages à ce sujet sur les réseaux sociaux. Le ministère chinois des Affaires étrangères a dénoncé des actions « graves par leur nature et leurs conséquences » et adressé une protestation officielle à Tôkyô. Takaichi avait échangé avec Lin Hsin-i, conseiller présidentiel taïwanais, afin de renforcer la coopération bilatérale. Cet incident survient après sa première rencontre avec Xi Jinping, dans un contexte déjà tendu entre Pékin et Tôkyô sur les questions territoriales et la stabilité du détroit de Taïwan.
Enseignement en anglais
De plus en plus d’universités japonaises, dont Tôkyô, Waseda et Sophia, adoptent l’enseignement en anglais pour renforcer leur compétitivité internationale et attirer davantage d’étudiants étrangers. L’objectif est d’intégrer les étudiants japonais et internationaux dans les mêmes classes afin de favoriser la communication interculturelle et l’employabilité mondiale. Cependant, cette transition suscite des critiques : de nombreux étudiants et professeurs japonais ne sont pas prêts à enseigner ou à étudier en anglais, faute de formation ou de moyens. Malgré ces obstacles, les universités estiment qu’une meilleure maîtrise de l’anglais est indispensable pour s’inscrire dans la recherche et les échanges mondiaux.



