Dans la revue de presse du vendredi 13 décembre, nous aborderons : les concessions à l’opposition, les préparations aux nouveaux tarifs douaniers, ainsi que les ventes de viande de rorqual commun.
Concessions à l’opposition
Le gouvernement de Shigeru Ishiba, qui a perdu la majorité, a obtenu le soutien de l’opposition pour le budget supplémentaire grâce à des concessions, notamment sur la gratuité de l’éducation et la hausse du seuil d’imposition. Ces manœuvres visent à éviter l’unité des partis d’opposition avant les élections estivales de la Chambre des conseillers. Cependant, des divisions persistent sur la réforme du contrôle des fonds politiques, notamment concernant les dons d’entreprise. Le Parti démocrate pour le peuple devrait jouer un rôle clé, tandis que l’opinion publique reste défavorable aux dons d’entreprise, compliquant les négociations entre la majorité et l’opposition sur cette question.
Préparation pour l’avenir
Le conseiller à la sécurité nationale Akihisa Nagashima a souligné la nécessité pour le Japon de se préparer aux tarifs douaniers annoncés par le président élu Donald Trump contre la Chine, le Canada et le Mexique, ainsi qu’à d’éventuelles taxes globales. Nagashima a discuté avec l’équipe de Trump, prévoyant un impact sur les chaînes d’approvisionnement japonaises. Il a appelé les entreprises et le gouvernement à s’adapter pour minimiser les perturbations économiques. Nagashima a également insisté sur l’importance de renforcer la coopération en matière de sécurité avec les États-Unis et la Corée du Sud, malgré les turbulences politiques à Séoul et les menaces régionales.
Chasse à la baleine
Le Japon a repris la chasse commerciale au rorqual commun pour la première fois en près de 50 ans, malgré les controverses. Cette espèce, protégée depuis 1976, a été ajoutée à la liste des baleines pouvant être chassées après des études affirmant un rétablissement des populations. Cette année, 30 rorquals ont été capturés sur un quota de 60. La viande, vendue jusqu’à 1240 euros/kg, vise à relancer une industrie en déclin, autrefois essentielle après la Seconde Guerre mondiale, mais désormais peu prisée et coûteuse. Les critiques doutent de sa durabilité sans subventions massives, le marché étant limité et incertain.
