Titre et série de recueils iconiques, la Manga d’Hokusai demeure encore méconnue malgré la popularité de certaines de ses planches, et l’aura de son créateur qui a perduré au delà de la simple période Edo. Richement doté, le musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines (59) présente une soixantaine de planches de carnets issus de la bibliothèque Les Annonciades de Boulogne-Sur-Mer.affiche-exposition-manga-hokusai-gravelines-2


Présentée comme un «guide pour ceux qui désirent apprendre à peindre», la Manga (ou croquis/caricature) décline divers sujets et peut perdre le lecteur de par la profusion des images : paysages, quotidien du peuple d’Edo, illustrations des croyances et des cultes shintō. Ces vignettes d’un autre temps connaissent un véritable engouement dès la parution du premier volume en 1814. Cette popularité ne se démentira pas, puisque la Manga sera l’ouvrage le plus réédité du XIX° siècle.

L’exposition propose ainsi de donner à voir quelques exemples des différents genres présentés, ainsi que de questionner le contexte et les intentions d’Hokusai à travers sa Manga. Car au-delà d’un simple carnet de formes, l’œuvre instaure un véritable questionnement de la représentation ukiyo-e, ainsi qu’un manifeste du dessinateur face à son temps et à la culture de son pays.

Des carnets à dévorer jusqu’au 19 septembre 2016 : site de l’exposition

Pour plus d’informations :

  • Exposition Les Caprices d’Hokusai, La Manga : du 19 mars au 18 septembre 2016
  • Lieux : Musée du dessin et de l’estampe originale, Château – Arsenal, 59820 Gravelines

 

Texte : Sylvain Revolon

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