C’est en juin, lors d’une réunion du Cabinet, que devrait être adoptée une stratégie consistant à utiliser les Jeux Olympiques d’été de 2020 à Tôkyô afin de présenter au reste du monde l’état des nouvelles technologies japonaises. 

L'androïde Actroïd-DER, présenté à l'Expo Aichi 2005, opérationelle en japonais, coréen, chinois et anglais. (source : Gnsin)
L’androïde Actroïd-DER, présenté à l’Expo Aichi 2005, opérationelle en japonais, coréen, chinois et anglais. (source : Gnsin)

Le gouvernement compte présenter des innovations provenant de domaines ayant déjà dépassé le stade de la recherche fondamentale, avec des possibilités de mise en œuvre commerciale déjà à l’horizon.

Ils envisagent par exemple de promouvoir des robots capables de converser en plusieurs langues avec les visiteurs étrangers. Mais d’autres projets sont également pris en considération, comme par exemple un radar permettant de prévoir avec précision les trombes d’eau à venir ainsi que d’autres conditions météorologiques imprévisibles, ou encore, la technologie pour stocker et utiliser de l’hydrogène afin de promouvoir les sources d’énergie renouvelables.

Ce 16 mai 2014, un conseil a été mis en place comprenant des représentants de Tôkyô Gas Co., des représentants de Toyota Motor Corp, Nissan Motor Co. et Honda Motor Co., et d’autres, afin de discuter des projets d’énergies renouvelables qui seront opérationnels pour les Jeux Olympiques.

Le gouvernement planifie d’exploiter le Village Olympique pour l’énergie solaire. On utilisera le surplus d’énergie produite au cours de la journée afin de produire de l’hydrogène qui servira pour les piles à combustible pour les véhicules servant à transporter les athlètes du Village aux sites sportifs.

Le gouverneur de Tôkyô, Yoichi Masuzoe, a déclaré lors d’une conférence : « Nous voulons que l’idée d’une société basée sur l’hydrogène devienne réel » et que les visiteurs étrangers à Tôkyô pendant les Jeux Olympiques puissent sentir l’arrivée d’une telle société.

En 2015, en devançant leurs concurrents, Honda et Toyota prévoient de commencer à vendre des véhicules à pile à combustible. L’hydrogène est considéré comme une source d’énergie intéressante pour l’avenir, ne générant pas de polluants ni de dioxyde de carbone. Néanmoins, les voitures utilisant la technologie des piles à combustibles sont très coûteuses (près de 10 millions de yens soit près de 72 000 euros).

Un responsable de Kawasaki Heavy Industries Ltd, qui est également membre du conseil a déclaré : « Avec les progrès simultanés de la demande de masse, et de l’approvisionnement de masse, les coûts peuvent être réduits. Les Jeux Olympiques seront une belle occasion de mettre en valeur les réseaux d’approvisionnement en hydrogène.« 

L’utilisation en pratique des véhicules à pile à combustible est extrêmement limitée dans la région de Tôkyô, car elle comprend seulement cinq stations de recharge en hydrogène. Le gouvernement de Tôkyô envisage de demander au gouvernement central de faciliter la réglementation en vigueur afin que la mise en place de stations à hydrogènes soit moins fastidieuse.

Louanna – source : The Asahi Shimbun

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8 Commentaires

  1. Sauf que les piles à hydrogène utilisent des métaux rares. Si l’utilisation n’est pas polluante, qu’en est-il de l’extraction des dits métaux ?
    D’autre part, avant de nous éblouir avec leur technologie « non-polluante et renouvelable » ils feraient mieux de nous montrer leur maitrise dans la gestion technique et humaine de la catastrophe de Hiroshima.

  2. Ouais c’est encore autre chose ça.

    En tout cas si toutes ces propositions se concrétise ça envoie du rêve avec ces JO futuristiques ! 🙂

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