L’État australien prévoit demander officiellement à l’État japonais de rappeler immédiatement sa flotte de chasse à la baleine qui a quitté son port hier pour se rendre dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique. C’est ce que rapporte l’organisation environnementale IFAW aujourd’hui.

«Pour la 21e année consécutive, le Japon ignore ouvertement les réglementations et traités internationaux en prenant la mer afin de tuer des baleines dans l’Océan Austral », révèle Darren Kindleysides, directeur des programmes du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) de l’Australie, dans un communiqué.

En effet, un moratoire international institué par la Commission baleinière internationale (CBI) en 1986 prévoyait l’arrêt complet de la chasse commerciale des baleines, dont les populations étaient et sont toujours pour la plupart sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le Japon avait alors abandonné sa chasse à la baleine pour le commerce, mais l’année suivante, a commencé ce qu’il appelle un programme de recherche scientifique sur la chasse à la baleine, un moyen détourné pour continuer d’abattre ces cétacés, selon Greenpeace et IFAW.

Les menaces de l’Australie

Selon IFAW, l’Australie, qui est farouchement contre la chasse à la baleine, demandera officiellement au Japon de rappeler sa flotte ou entamera des poursuites judiciaires au niveau international afin d’arrêter les chasseurs de baleines.

Le Japon violerait plusieurs lois et traités internationaux, notamment les réglementations de la CBI, le Traité sur l’Antarctique et la convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES).

«L’an dernier, le gouvernement australien a envoyé un tir de semonce à la flotte baleinière japonaise, en envoyant le navire douanier, Oceanic Viking, pour collecter des renseignements sur la chasse. Cependant, la diplomatie n’a pas réussi à maintenir la flotte à quai et la réalité est que près de 1000 baleines mourront cette saison», explique IFAW.

«Si l’État japonais ne suspend pas son programme de chasse dite scientifique des baleines, les preuves collectées par l’Oceanic Viking doivent être utilisées pour constituer un dossier contre l’État japonais devant les cours de justice et tribunaux internationaux», poursuit l’organisme.

[Canoë Virginie Roy->

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