La Grèce, financièrement en grande difficulté, a réussi à s’acquitter mardi 14 juillet du remboursement d’obligations dites «samouraï» auprès de créanciers japonais, un geste symbolique destiné à éviter la défiance totale des marchés.

 Billets japonais (©Japanexperterna.se)
Billets japonais (©Japanexperterna.se)

« La réception de la somme de 20 milliards de Yens (environ 148 millions d’euros) a été confirmée », a indiqué un porte-parole du groupe financier nippon Mizuho Financial Group, administrateur des obligations.

Les obligations «samouraï» sont des obligations émises à Tôkyô en yen par le gouvernement grec et sont donc sujettes aux réglementations nippones. En échange de cela, le gouvernement a eu accès au capital japonais afin de financer ses projets. Ces titres avaient été émis en 1995 et vendus à des investisseurs privés et devaient être remboursés dans les 20 ans, soit cette année. Ils représentent une somme relativement faible comparés au montant total de la dette grecque (près de 312 milliards d’euros, soit 177% du produit intérieur brut du pays), mais leur remboursement revêtait une importance capitale. En effet, si la Grèce échouait à rembourser des investisseurs privés, elle serait jugée en faillite.

Mais la Grèce n’en a pas encore fini avec ces obligations «samouraï» puisque le pays doit encore rembourser environ 45 milliards de yens d’ici décembre 2016.

Il est intéressant de relever que parmi les actionnaires majoritaires de Mizuho Financial Group figure en tête de liste Allianz Asset Management AG, entité dont le siège sociale est situé en Allemagne et en seconde et troisième places Managed Account Advisors et Northern Trust Corporation deux entreprises américaines. En somme, des acteurs majeurs durant les négociations sur la dette de la Grèce.

Mickael – Sources : The Mainichi,

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