Un texte de loi a été approuvé par les Etats-Unis pour permettre à Barack Obama, le président, de conclure rapidement le TPP. (Trans-Pacific Partnership, ou Accord de Partenariat Transpacifique en français) Cette décision est approuvée par le gouvernement japonais.

Réunion regoupant les nations souhaitant faire partie de l'accord TPP en compagnie du Secrétaire d'État des États-Unis  John Kerry (© Gouvernement des États-Unis)
Réunion regoupant les nations souhaitant faire partie de l’accord TPP en compagnie du Secrétaire d’État des États-Unis John Kerry
(© Gouvernement des États-Unis)

Le Sénat américain a finalement décidé de voter à 60 voix pour contre 38 opposants, alors que le débat avait divisé les deux partis, en particulier le clan démocrate un peu plus prudent sur les questions de libre-échange. Cet accord commercial, comprenant 12 pays, était très attendu par le Japon qui a qualifié ce projet de loi de « pas en avant ». Le gouvernement japonais espère ainsi que le TPP les mènera vers un accord plus large et ambitieux.

Ce projet de loi permettrait donc à Obama d’adopter cet accord commercial sans l’interférence d’autres forces politiques. Si certains politiques américains s’en félicitent aussi, le Conseil national des producteurs de porc s’en frottent aussi les mains. En effet, les taxes exceptionnelles du Japon envers certains produits agricoles tel que… le porc, ont été un sujet assez tendu lors des négociations du TPP. Le Japon n’a d’ailleurs pas cédé grand-chose à ce niveau pour le moment. Cependant, ce dernier, ainsi que le Canada, espéraient que cette procédure serait votée avant d’entamer de nouveaux accords un peu plus osés, sans craindre de voir les politiques américains émettre des critiques et leur mettre des bâtons dans les roues.

Les autres pays inclus dans l’accord essaient de s’arranger pour que les points les plus discutés, tels que l’accès au marché et les droits de propriété intellectuelle, ne soient pas aussi houleux. Les Etats-Unis comptent sur cet accord pour diminuer, voire faire disparaître, les mesures qu’ils jugent injustes envers les produits estampillés « Made in USA ». Des mesures devraient aussi être prises pour ceux qui se déplacent à cause du commerce international.

Claire Bouyssou – source : The Japan Times

Article précédentSony Mobile : Quelle direction?
Article suivantJapon, l’archipel de la maison

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.