Le petit constructeur toulousain a signé un contrat pour 8 appareils plus 15 en option avec la compagnie Japan Air Commuter (JAC), filiale régionale de Japan Airlines, à l’occasion du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget.

ATR 42-600 (©ATR)
ATR 42-600 (©ATR)

ATR, fondé en 1981 et basé à Toulouse, est rapidement devenu le leader mondial concernant les appareils régionaux de 90 places ou moins. Il est le fruit d’une union entre les géants Airbus et Alenia Aermacchi, entreprise d’aéronautique italienne. Spécialiste des turboprops, le constructeur a déjà vendu plus de 1 500 de ses appareils à 190 compagnies aériennes de 90 pays et aligne pas moins de 25 millions d’heures de vol.

Le contrat porte donc sur l’achat par la compagnie JAC de 8 avions de type ATR 42-600. De plus, le contrat inclue également une option pour 15 appareils supplémentaires pour un montant total de près de 500 millions de dollars. Les premières livraisons devraient avoir lieu à partir de 2017. La compagnie opère sur une vingtaine d’appareils de type Saab 340 pour 27 lignes, principalement à partir de Kagoshima.

Le Japon est un marché important pour une compagnie comme ATR de part le nombre important d’appareils régionaux en service. Ce nombre s’élève à plus de 130 dont près de 109 turboprops relativement anciens. De plus, le marché japonais a longtemps été dominé par l’Amérique du Nord avec notamment Boeing et dans une moindre mesure Bombardier. Il était donc important pour le constructeur de suivre l’exemple d’Airbus en 2013 et de débarquer au Japon.

Pierre-Etienne De Lazzer – sources : ATR, Le Figaro, L’usine Nouvelle, Le Journal de l’Aviation

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