TOKYO, 11/07 – Le Japon est reconnu par le monde entier comme une grande démocratie développée. Mais derrière cette façade respectable se perpétue un système judiciaire féodal en matière de droit parental et de droits de l`enfant, digne d`une dictature du Tiers-Monde, dénoncent des associations.

Chaque année au Japon, à la suite d`une séparation ou d`un divorce, 166.000 enfants sont coupés, le plus souvent défini- tivement, d`un de leurs parents, selon des statistiques officielles.

Dans 80% des cas, c`est le père, japonais ou étranger, qui perd tous ses droits sur l`enfant et est en outre condamné à verser des indemnités et une pension alimentaire à la mère.

Car contrairement à ce qui se passe dans les autres pays développés, le droit de visite n`est pas inscrit dans le Code civil japonais et l`enlèvement d`enfant n`est pas considéré comme un crime, bien au contraire.

« Dans le système juridique actuel au Japon, c`est le parent qui sera le plus prompt à emmener les enfants avec lui qui en obtient la garde. C`est la loi de la jungle », explique à l`AFP Richard Delrieu, enseignant français qui a été lui-même privé de son enfant et est membre de l`association Sos Parents Japan.

« Après six mois de résidence forcée des enfants dans leur nouveau domicile, le juge considèrera qu`il vaut mieux ne pas changer à nouveau leur environnement et confiera la garde des enfants à la mère kidnappeuse », ajoute-t-il.

www.angolapress-angop.ao

Article précédentJAPON • Les musulmans de l’archipel sont en colère
Article suivantJapon : confiance des consommateurs à son plus bas historique en juin (32,6 pts)

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.