Créée en avril dernier, l’International High-Speed Rail Association (IHRA), qui regroupe des compagnies ferroviaires, des constructeurs de trains et des industriels japonais, s’est donné pour objectif la promotion du Shinkansen à l’étranger.

Un shinkansen série E5 de la JR East - Photo : Toshinori baba
Un shinkansen série E5 de la JR East – Photo : Toshinori baba

À l’heure où de nombreux pays, industrialisés ou émergents, prévoient de construire des lignes à grande vitesse, le mot d’ordre au sein du secteur ferroviaire nippon semble être la cohésion. Face à une concurrence européenne extrêmement rude, l’IHRA espère bien convaincre lors de la conférence internationale qu’elle organisera en octobre prochain, et à laquelle participeront des pays tels que les États-Unis, l’Australie, la Malaisie ou encore l’Inde, qui sont tous de potentiels acquéreurs du Shinkansen.

Cette conférence, qui célèbrera les cinquante ans de la mise en service du train à grande vitesse japonais, sera aussi l’occasion de mettre en avant ses principaux atouts : la sécurité et la fiabilité. Si le premier est indiscutable pas un seul accident mortel ne s’est produit en un demi-siècle d’exploitation le second reste à relativiser. Du fait que le Shinkansen utilise des voies dédiées, la mise en place des infrastructures revient en effet plus cher. Cela pourrait expliquer que Taïwan est à ce jour le seul pays auprès duquel le Japon, en dépit de ses efforts, est parvenu à exporter sa technologie.

Cependant, dans les vingt-deux pays qui prévoient de se doter de lignes à grande vitesse, et où tout est à faire, le Shinkansen conserve ses chances. C’est pourquoi l’IHRA va mettre en place des campagnes de publicité et des groupes d’intérêt afin de faire valoir les avantages de sa technologie.

D’autre part, le premier ministre Shinzō Abe, qui rencontrera son homologue indien Narendra Modi en septembre, devrait lui aussi mettre l’accent sur la pertinence que représente le choix du Shinkansen. L’inde compte en effet sept projets de lignes à grande vitesse pour un total de 4 600 kilomètres, et a pour l’instant autorisé la France et l’Espagne à mener des études sur certains itinéraires.

Valentin Blot – Source : Asahi Shinbun

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