Le gouvernement japonais s’est félicité lundi de la mise sous tutelle gouvernementale des géants américains du refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, estimant que cette mesure soulagera les maux de l’économie mondiale.

« Cela va faire disparaître un facteur d’instabilité pour l’économie américaine, et aura un bon impact sur l’économie internationale », a déclaré le ministre japonais des Finances, Bunmei Ibuki, lors d’un point de presse.

Le sauvetage de Fannie Mae et Freddie Mac « sera efficace pour stabiliser les marchés mondiaux, et facilitera le financement immobilier aux Etats-Unis », a déclaré pour sa part le porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura.

« Le Japon se félicite de cette mesure, il s’agit d’une action appropriée », a-t-il ajouté.

Le Trésor américain a annoncé dimanche une mise sous tutelle de Fannie Mae et Freddie Mac, le temps que ceux-ci restructurent leurs finances mises à mal par la crise du crédit et de l’immobilier.

Le plan prévoit que l’Etat fédéral pourra injecter jusqu’à 100 milliards de dollars dans chacune de ces sociétés, qui détiennent ou garantissent plus de 40% de l’encours des prêts immobiliers accordés aux Etats-Unis, pour les aider à accomplir leur mission.

AFP

📨 Recevez l'extrait gratuit de notre revue de presse ,
pour mieux s'informer sur le Japon en 2 minutes par jour.

☕️ L'essentiel de l'actualité japonaise quotidienne dans votre boîte e-mail.
L'édition gratuite vous offre un extrait de la revue de presse payante.

🛟 Synthétisée grâce au travail de la rédaction de Japon infos depuis Tôkyô, 100% indépendant, garantie sans intox, gagner du temps et ne cherchez plus ailleurs!

🥇Toutes les infos de la journée sur l'Archipel seront dans votre courriel, soyez bien informé sur les news du Japon!

Nous gardons vos données privées et ne les partageons qu’avec les tierces parties qui rendent ce service possible. Lire notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Article précédentMme Koike candidate, l’opposition se prépare à des élections
Article suivantLa désignation du Premier ministre, un choix économique