Dans la revue de presse de ce vendredi 26 septembre 2025, voici nos actualités : l’immigration au coeur des débats, la déclaration d’Asô, ainsi que la baisse des salaires réels.
Débat sur l’immigration
La campagne officielle pour la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD) met en avant une ligne dure sur l’immigration. Sanae Takaichi a dénoncé les comportements de touristes étrangers à Nara et promis une refonte totale de la politique migratoire. Elle, Shinjirô Koizumi et d’autres candidats souhaitent un « contrôle central » face aux séjours illégaux et aux achats de terres par des étrangers. Toshimitsu Motegi veut « zéro clandestin », Yoshimasa Hayashi durcir les règles sur les permis de conduire, et Takayuki Kobayashi limiter la dépendance au travail étranger. Tous illustrent une méfiance vis-à-vis d’une ouverture migratoire.
Taïwan reconnu
L’ancien Premier ministre japonais Tarô Asô a qualifié jeudi Taïwan de « pays » partageant les mêmes valeurs que le Japon, lors d’une rencontre au siège du Parti libéral-démocrate avec une délégation parlementaire taïwanaise menée par le président du Yuan législatif, Han Kuo-yu. Une déclaration qui risque de susciter de vives critiques de Pékin, qui considère Taïwan comme son territoire. Asô, conseiller suprême du PLD et figure influente, avait déjà utilisé ce terme l’an dernier, soulignant l’importance de Taïwan pour le Japon. Ces échanges, malgré l’absence de relations diplomatiques officielles, sont étroitement surveillés par Pékin.
Salaires et inflation
En juillet, les salaires réels au Japon ont reculé de 0,2 % sur un an, selon des données révisées du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, marquant le septième mois consécutif de baisse. Initialement annoncée en hausse de 0,5 %, la variation a été corrigée en raison d’une progression plus faible qu’attendue des primes d’été (+6,3 % contre 7,9 %). Les salaires nominaux ont augmenté de 3,4 % à 416 744 yens (2 383 euros), en dessous de la hausse de 3,6 % de l’indice des prix à la consommation. L’an passé, les salaires réels avaient progressé certains mois grâce aux bonus.