Dans la revue de presse du mardi 4 octobre, nous aborderons : le survol du Japon par un missile, l’exercice amphibie avec quatre pays ainsi que l’expulsion d’un diplomate russe.
Nouveau tir dangereux
La Corée du Nord a de nouveau tiré un missile balistique ce mardi matin. Mais, alors qu’ils s’écrasent d’habitude en Mer du Japon, celui-ci a survolé le nord-est de l’Archipel pour finir sa course dans le Pacifique. Il s’agit d’une première depuis cinq ans. Le ministre de la Défense, Yasukazu Hamada, a indiqué que le missile, peut-être un Hwasong-12, avait parcouru 4 600 km, une distance suffisante pour atteindre le territoire américain de Guam. Le gouvernement avait appelé les habitants du nord du pays à rester chez eux et a expliqué ne pas avoir cherché à intercepter le missile. Bien sûr, il a vivement protesté contre ce tir auprès de Pékin, qui sert d’intermédiaire avec Pyongyang.
Exercices dans le Pacifique
Les Corps des Marines des États-Unis et des Philippines ont commencé des exercices conjoints, auxquels participent également les forces d’autodéfense japonaises, et pour la première fois des unités sud-coréennes. Les personnels effectueront, pendant 12 jours, des exercices de débarquement visant à reprendre des îles et des exercices de réponse aux armes nucléaires et chimiques. Shinsuke Miyamoto, des forces japonaises, a souligné l’importance de mener des exercices avec l’armée sud-coréenne pour un Indo-Pacifique libre et ouvert.
Expulsion d’un diplomate
Le Japon a ordonné à un consul russe basé à Sapporo, sur l’île de Hokkaidô, de quitter le pays dans les six jours. Le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a indiqué qu’il s’agissait de représailles après l’expulsion par Moscou d’un diplomate japonais le mois dernier. Le consul japonais à Vladivostok, Tatsunori Motoki, est rentré chez lui la semaine dernière après avoir été déclaré persona non grata par le gouvernement russe, qu’il l’avait accusé d’espionnage.