Dans la revue de presse de ce mercredi 22 octobre 2025, voici nos actualités : un gouvernement avec peu de femmes, la possibilité d’un siège à l’ONU, ainsi qu’un cas de grippe aviaire à Hokkaidô.
Faible présence féminine
Sanae Takaichi a formé mardi un gouvernement de 18 membres avec seulement deux femmes : Satsuki Katayama aux Finances et Kimi Onoda à la Sécurité économique. Ce choix déçoit, car Takaichi avait promis une représentation féminine comparable aux pays nordiques. Elle justifie sa sélection par la recherche du « bon profil au bon poste ». Katayama, première femme nommée ministre des Finances, a été saluée pour ses compétences. Toutefois, les observateurs soulignent que le manque de femmes qualifiées découle du faible accès des Japonaises aux postes préparant aux responsabilités ministérielles. Malgré l’espoir qu’une dirigeante féminine favorise la parité, ce gouvernement reste similaire à ceux de ses prédécesseurs. Des militantes comme Mari Hamada appellent désormais le Parti libéral-démocrate à former et promouvoir activement les femmes pour éviter que l’excuse du « manque de candidates » ne perdure.
Sièges quasi permanents
L’ancien sous-secrétaire général de l’ONU Kiyotaka Akasaka a proposé que l’Organisation crée des sièges « quasi permanents » au Conseil de sécurité, rééligibles sans limite, et que le Japon en obtienne un. Il juge irréaliste l’objectif japonais d’un siège permanent en raison du veto chinois et russe. Akasaka souligne le recul de l’influence américaine depuis les coupes budgétaires de Donald Trump et la montée de la Chine, appelant le Japon à jouer un rôle plus actif à l’ONU. Il encourage aussi les jeunes Japonais à viser des carrières internationales, tout en estimant les réformes du secrétaire général Antonio Guterres difficiles à mener.
Premier cas à Hokkaidô
Le gouvernement de Hokkaidô a signalé le premier cas de grippe aviaire hautement pathogène de la saison au Japon, dans une ferme de Shiraoi. Environ 459 000 poules pondeuses seront abattues, et le transport de 620 000 autres, dans un rayon de 10 km, a été suspendu. Le gouvernement central a réuni un comité de crise pour coordonner les mesures, tandis que le ministre de l’Agriculture, Norikazu Suzuki, a appelé à la vigilance nationale. Cet abattage représente environ 8 % des poules pondeuses de Hokkaidô. Environ 120 personnes participent aux opérations de destruction, de nettoyage et de désinfection, prévues jusqu’à fin novembre.
