Dans la revue de presse de ce vendredi 22 janvier, nous aborderons : de nouveaux cas d’infections dans la ville d’Higashiosaka, 30 personnes accusées d’avoir échangé de la crypto-monnaie volée, et Anri Kawai reconnu coupable d’achats de voix.

Nouvelles infections suite à un dîner à Osaka

Un total de 20 personnes ont été infectées au coronavirus à Higashiosaka, dans l’ouest du Japon, a annoncé le gouvernement métropolitain. Ce dernier avait appelé la population à s’abstenir de réunions sociales, afin de limiter la propagation de la Covid-19. Ces nouveaux cas surviennent lors de cérémonies de passage à l’âge adulte qui se sont tenues dans un restaurant de la ville d’Higashiosaka. Dix d’entre elles ont ensuite été testées positives au coronavirus. Quelques jours plus tard, une autre vingtaine de personnes se sont réunies également dans le même restaurant, apportant leur propre nourriture. Dix d’entre elles ont également été infectées.

Une trentaine de personnes accusées d’avoir échangé de la crypto-monnaie volée au Japon

30 personnes ont été inculpées pour avoir échangé de la crypto-monnaie contre d’autres monnaies numériques tout en sachant que les actifs avaient été volés. 58 milliards de yens, soit 459 millions d’euros ont été volés à l’opérateur Coincheck Inc. en janvier 2018. Les suspects, qui ont tous été arrêtés et déférés devant les procureurs, sont des résidents du Japon. Alors que le département de la police poursuit son enquête sur le vol, il concluera bientôt celle concernant les mises en cause échangeant de la monnaie volée, qui approche de la prescription. On estime que les échanges impliquant les 30 personnes de la bourse souterraine ont totalisé plus de 10 milliards de yens, soit 79 millions d’euros. Masaki Kitamoto, 40 ans, et Takayoshi Doi, 31 ans, dont les volumes d’échanges étaient assez importants par rapport aux autres, ont été arrêtés en mars 2020. D’autres suspects ont été inculpés à l’issu.

Le législateur japonais Anri Kawai reconnue coupable d’achats de voix lors des élections de 2019

Le membre de la Chambre des conseillers, Anri Kawai, a été condamnée jeudi à un an et quatre mois de prison, avec sursis pendant cinq ans, pour avoir acheté des votes lors de l’élection de la chambre haute de 2019. « Cela a nuit à l’équité des élections, qui sont à la base de la démocratie », a déclaré le juge président Yasuaki Takahashi concernant l’impact de l’affaire sur la société japonaise. Le tribunal, cependant, l’a déclarée non coupable d’une partie des accusations. Elle avait nié toutes les charges retenues contre elle. « Il est très regrettable que seule une partie de mon argument ait été acceptée », a déclaré Kawai après la décision, ajoutant qu’elle l’examinera et décidera comment y répondre. La décision et les conclusions de son procès devraient affecter le cas de son mari, Katsuyuki Kawai, un ancien ministre de la Justice qui a été jugé séparément pour des accusations d’achats de voix, car le tribunal a déterminé que le couple avait conspiré pour ces faits.

 

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