Dans la revue de presse du jeudi 6 juin, nous aborderons : les nouvelles restrictions sur la consommation d’alcool à Shibuya et Shinjuku, les avancées dans le diagnostic de la maladie de Parkinson grâce à un nouvel agent d’imagerie, et les programmes de soutien aux familles monoparentales à Saitama.
Restrictions sur la consommation d’alcool
Les arrondissements de Shibuya et Shinjuku à Tôkyô mettent en place de nouvelles restrictions pour résoudre les problèmes persistants de consommation d’alcool en public, exacerbés par la pandémie de COVID-19. Shibuya étend son interdiction de consommer de l’alcool dans les rues autour de la gare de Shibuya à toute l’année, au lieu de seulement pendant Halloween et d’autres festivités. La nouvelle ordonnance, qui sera soumise à l’assemblée de l’arrondissement en juin, prendra effet le 1er octobre et interdira la consommation d’alcool de 18h à 5h du matin sans prévoir de sanctions pour les contrevenants. Shinjuku prévoit également de restreindre la consommation d’alcool dans les rues autour de la gare de Shinjuku et du quartier Kabukicho pendant Halloween. Le maire de Shinjuku, Kenichi Yoshizumi, a annoncé que les magasins seront invités à cesser la vente de boissons alcoolisées les 31 octobre et 1er novembre. Ces mesures visent à assurer un environnement sûr et ordonné, alors que la fréquentation des zones de divertissement de Shinjuku a augmenté après le renforcement des réglementations à Shibuya.
Diagnostic de la maladie de Parkinson
Des chercheurs japonais ont développé un agent d’imagerie novateur capable de visualiser l’accumulation de protéines anormales dans les cerveaux des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la démence à corps de Lewy. L’étude, dirigée par le National Institutes for Quantum Science and Technology (QST) et publiée dans la revue Neuron, a montré que le nouveau médicament, C05-05, se lie efficacement à la protéine alpha-synucléine. Injecté chez des volontaires sains et des patients atteints de ces maladies, le médicament a révélé une concentration élevée dans le mésencéphale des patients malades. Cette technologie PET permet non seulement de diagnostiquer ces maladies, mais aussi de surveiller leur progression. Selon Ryôsuke Takahashi, responsable du programme gouvernemental sur les biomarqueurs non invasifs pour la démence, cette avancée pourrait servir de biomarqueur pour les stades pré-symptomatiques de la démence à corps de Lewy. Les recherches se poursuivent pour améliorer la sensibilité du C05-05, avec des essais cliniques sur l’homme envisagés dans les prochaines années.
Soutien aux familles monoparentales à Saitama
Pour alléger les charges financières des familles monoparentales, certaines municipalités japonaises, dont Saitama, ont mis en place des programmes d’avance sur les paiements de pension alimentaire. Depuis avril, Saitama offre jusqu’à trois mois de paiements anticipés, avec une limite de 50 000 ¥ (294 €) par enfant par mois, en cas de non-paiement par l’ex-conjoint. Pour en bénéficier, les parents doivent remplir plusieurs critères, dont résider à Saitama et avoir un droit légal à la pension alimentaire. Le programme exige que l’ex-conjoint réside au Japon pour permettre le recouvrement des fonds. Saitama suit l’exemple d’Akashi, première ville à instaurer une telle initiative en 2020 et à clarifier les obligations de paiement en 2023. En 2021, le Japon comptait 1,34 million de foyers monoparentaux, dont 88,8 % de mères célibataires. Seules 28,1 % des mères et 8,7 % des pères recevaient régulièrement une pension alimentaire, soulignant l’importance de ces programmes pour le soutien aux familles.