L’entreprise japonaise de photocopieurs Ricoh s’installe dans la zone Silic. A la clé, le regroupement d’un millier de salariés éparpillés sur trois sites en Ile-de-France.

LE VAL-DE-MARNE nouvel Eldorado des sièges sociaux. Après Orange à Arcueil, la Fnac à Ivry, la banque LCL à Villejuif, c’est au tour de Ricoh, leader mondial des photocopieurs d’entreprise et du matériel bureautique numérique d’installer son siège social français dans le département. La société japonaise, avec ses 83 000 salariés dans 150 pays, a jeté son dévolu sur un bâtiment de 20 000 m 2 en cours de réalisation dans la zone d’activités Silic (voir encadré) à Rungis.
Officiellement signé vendredi, le bail d’environ 4,5 millions d’euros annuel (qui porte pour le moment sur 17 000 m 2 ) permettra d’accueillir un millier de salariés répartis jusqu’à présent sur trois sites : Créteil, Clamart (Hauts-de-Seine) et Massy (Essonne). « On a mouillé la chemise, mais ça en valait la peine, se réjouit Joël Gayssot, directeur général de l’Agence de développement du Val-de-Marne. C’est un nouveau succès qui confirme l’attractivité de notre territoire. »

Depuis le 1 e r avril et sa fusion avec NRG France, Ricoh était à la recherche d’un bâtiment capable d’accueillir son siège social : « Nous désirions un édifice digne de ce nom, précise Clem Garvey, le président irlandais de Ricoh France. Nous souhaitions également qu’il soit situé dans le Sud parisien où habitent la plupart de nos salariés et surtout qu’il soit immédiatement disponible. » Deux sites franciliens se sont rapidement imposés : celui de Rungis et celui d’Antony (Hauts-de-Seine). « Pour ce dernier, il y avait quelques points négatifs, précise cette source proche du dossier. Nous étions obligés de partager le bâtiment avec une autre société, il était moins évolutif et les normes environnementales et de sécurité étaient moins élevées que pour celui de Rungis. »

Grand gagnant de ce déménagement, Raymond Charresson, maire (divers droite) de Rungis et… de son budget très confortable et envié de 40 millions d’euros pour 5 700 habitants. « C’est une très bonne nouvelle. Ce sont plusieurs dizaines de milliers d’euros de taxe professionnelle qui vont entrer. De quoi financer le nouveau conservatoire de musique. » Le déménagement dans cet édifice ultramoderne de sept étages de béton et de verre, baptisé Miami, est prévu pour avril 2009.

Vincent Verier

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