RIA Novosti. Les échanges économiques russo-japonais sont en plein essor depuis trois ans, s’est félicité mardi le ministre russe de l’Industrie et du Commerce, Viktor Khristenko, lors d’une conférence de presse à Tokyo avec le chef de la diplomatie japonaise Hirofumi Nakasone.

Le ministre japonais a de son côté estimé que le développement des échanges bilatéraux pourrait « contribuer à la conclusion d’un traité de paix » entre les deux pays, qui n’en ont toujours pas signé depuis la Seconde Guerre mondiale en raison d’un litige territorial autour des îles Kouriles.

« Les échanges économiques russo-japonais ont nettement progressé », mais leur chiffre d’affaires « ne correspond toujours pas au potentiel des deux pays » qui sont soucieux du « développement durable » de la région Asie-Pacifique, lit-on dans un mémorandum signé à l’issue de la 8e session de la Commission intergouvernementale russo-japonaise pour la coopération économique et commerciale.

Les parties privilégient notamment la coopération dans l’énergie et l’exploitation du sous-sol en Sibérie et dans l’Extrême-Orient russe. Elles ont convenu de signer un accord sur l’exploitation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et ont encouragé les compagnies japonaises à profiter du réseau ferroviaire transsibérien, précise le mémorandum.

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