Le Centre d’Etudes Japonaises (CEJ) organise un séminaire le jeudi 16 février 2017. Dirigé par Martin Dusimberre de l’université de Zurich, il sera ouvert à tous les étudiants afin de les sensibiliser aux thèmes de recherche sur le Japon contemporain, et de diffuser les méthodes de recherches sur les civilisations orientales.

, Séminaire : Enjeux et perspectives du Japon contemporain.
(© inalco – CEJ)

Les locaux de l’Université Paris 7 (Diderot) accueillent les réunions en petits comité qui sont l’occasion de questionner directement les chercheurs en profitant de sources de première main.
Tout étudiant est invité à participer, et les élèves de niveau master pourront demander à valider ce séminaire à condition de s’engager à un travail préparatoire et à des recherches supplémentaires dans la méthodologie de travail du chercheur, ainsi qu’une présentation lors de la séance finale prévue le 11 mai 2017.
La prochaine présentation aura lieu le jeudi 16 février, elle est intitulée «Silent Migrant : Japan, a Hawaiian graveyard, and the pursuit of global history»
(traduction : L’immigré discret : une vie au Japon, une tombe à Hawaii. La démarche d’une histoire au-delà des frontières ).
Martin Dusimberre, professeur d’histoire transnationale (global history) à l’Université de Zurich, est un vétéran des sujets qui fâchent : sa première monographie s’intitulait « A History of Community Survival in Modern Japan » (l’histoire de la survie des communautés au Japon), et il s’intéresse aussi bien à l’impérialisme japonais, aux populations de l’Asie du Sud-Est à travers les pays du Pacifique, à la migration par bateau des japonais, et au lobby nucléaire japonais. Son étude sur la population japonaise à Hawaii sera présentée en anglais.
    • Résumé de la présentation :

La migration de centaines de millions de japonais de la fin du 19e au début du 20e siècle à travers l’océan Pacifique est l’un des sujets les plus constamment ignorés de l’historiographie japonaise. Les historiens japonais ont persisté à intégrer l’émigration des japonais à Hawaii ou aux Amériques dans le cadre traditionnel de son histoire nationale. De par ce raisonnement, les migrants du pacifique n’ont jamais vraiment pris part à la modernisation du pays, et n’ont pas contribué à la colonisation japonaise, d’où l’idée d’un statut « à la frontière des empires », pour citer l’expression de Eiichirô Azuma, lui-même professeur d’histoire aux Etats-Unis en tant que japonais. Pour mieux appréhender la valeur historique de l’émigration au regard de l’histoire moderne du Japon, la première tâche de ce séminaire est de formuler la problématique de « l’entre-deux », un état de fait pour les migrants : entre le Japon rural et les plantations de sucre à Hawaii, entre deux temporalités, entre deux territoires, et – sujet prégnant pour un historien – entre deux jeux d’archives nationales. Voici un premier pas pour vaincre le silence fait sur les récits de ces migrations japonaises.

 

Plus d’informations :

N’hésitez pas à demander un compte rendu de la dernière séance qui s’intitule « La mise en scène de la culture brésilienne au Japon » par Pauline Cherrier en envoyant un mail à [email protected].
Date : jeudi 16 février
Lieu : Université Paris 7 – Diderot
Contacts organisateurs/inscription : [email protected]; [email protected]

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