Une triste nouvelle, le suicide d’un médecin d’une trentaine d’année suite à un surmenage au travail. Au cours des 6 derniers mois, le médecin enregistrait entre 143 et 208 heures supplémentaires. Le bureau d’inspection du travail de Shinagawa a officiellement reconnu que le suicide est du au travail.
L’homme travaillait en tant que médecin interne dans le service obstétrique et gynécologique d’un hôpital de la capitale. Il enregistrait entre 143 et 208 heures de travail par mois. Lors de son dernier mois de vie, il aurait travaillé 173 heures, dont seulement une partie lui aurait été reversée. L’homme n’avait eu que 5 jours de congés en 6 mois d’après sa famille. Suite à ce surmenage, l’homme a mis fin à ses jours le 12 juillet 2015.
Cette reconnaissance, 2 ans après les effets est un soulagement pour la famille du médecin. D’après eux, il faut un changement des conditions de travail pour éviter un nouveau suicide. D’autant plus que le service obstétrique est l’un des services les plus exigeants: en effet, il faut rester à disposition des patientes en cas d’accouchement. Pourtant les changements qui devraient s’opérer dans ce service sont difficiles à mettre en place ce qui ne permet pas une amélioration des conditions dans un délai à moyen terme.