Dans la revue de presse du mercredi 27 juin, nous allons aborder : une dette de 50 millions de yen contractée par un député de la Chambre des représentants, les touristes attirés par l’ouverture du barrage de Kurobe à Toyama, la publication de la carte des risques sismiques au Japon, le retrait d’une île imaginaire des Atlas.

Un député contracte une dette de 50 millions de yen

Gôshi Hosono, actuel député à la Chambre des représentants, a omis de signaler une dette de 50 millions de yen, soit plus de 390 000 euros. Cette dette aurait été contractée lors des élections de la chambre basse l’année dernière. Alors qu’elle aurait dû être mise en évidence à ce moment-là, le 4 avril 2018, deux jours après que le public ait pris connaissance de ce montant, Hosono l’a déclaré comme étant une dette personnelle. Depuis, il l’aurait remboursée, mais cette affaire n’est pas close puisqu’il pourrait s’agir d’une violation de la Loi électorale sur les mandats publics.

Le Barrage de Kurobe commence à relâcher de l’eau.

L’une des principales attractions touristiques du département de Toyama a été mise en service ce mardi : le Barrage Kurobe a commencé à relâcher de l’eau, et continuera à le faire jusqu’au 15 octobre. Le barrage-voûte, situé à Tateyama dans les Alpes japonaises du Nord, est le plus haut du Japon puisqu’il atteint 186 mètres de haut. L’eau se déverse à un rythme de 15 tonnes par seconde. Les touristes affluent quotidiennement pour venir voir la scène avec les Alpes comme décor de fond.

Hokkaido et la côte Pacifique face à un risque accru de puissants séismes

Le gouvernement a publié ce mardi sa mise à jour annuelle de sa carte des risques sismiques au Japon, révélant une probabilité accrue de puissants séismes durant les 30 prochaines années sur la Côte Pacifique, dont certaines zones d’Hokkaido. La carte mesure notamment les possibilités de séismes d’intensité 6- ou 6+ sur l’échelle de Shindo dont le maximum est 7. Les dernières estimations sont disponibles sur le site internet de la National Research Institute of Earth Science and Disaster Resilience, ce qui permet aux visiteurs de vérifier les risques sismiques en fonction de leur adresse.

L’île imaginaire à l’Est du Japon

Une île non-existante, qui se trouverait à 100 kilomètres d’Aomori, ne sera plus présente dans l’édition 2018 de l’Atlas de Nanomiyashoten, un spécialiste d’ouvrages géographiques japonais. Cette mystérieuse île était visible dans les huit éditions précédentes, mais également dans divers ouvrages du même genre. Elle a été retirée de Google Maps le 2 octobre 2013 après que l’Institut d’études géographiques du Japon ait annoncé que l’île n’existait pas. Cependant, à l’heure actuelle, elle est toujours trouvable sur l’application Plans disponible sur iOS.

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ViaPhoto Credit: Dean Calma (IAEA, Creative Commons 2.0)
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