Dans la revue de presse de ce jeudi 25 avril, nous aborderons : les critiques des experts climatiques après une décision du gouvernement, le Japon poursuivi en justice par un journaliste après la confiscation de son passeport, et enfin la réouverture du bâtiment principal du musée de Hiroshima. 

Un projet environnemental trop timide ? 

Le 23 avril, Tôkyô avait annoncé l’élaboration d’un projet de stratégie à long terme pour réduire les gaz à effet de serre. Ce dernier avait pour ambition de montrer comment le Japon pourra atteindre son objectif de réduction des émissions de ces gaz, soit une réduction annoncée de 80 % d’ici 2050.
Cependant, de nombreuses critiques se sont faites entendre, notamment par les écologistes. En effet, ils ont affirmé que le plan a été rédigé dans le but de favoriser les grandes entreprises, sous couvert de protection de l’environnement. Par exemple, les centrales à charbon, qui à la base devaient toutes être fermées, ne le seront que dans la mesure du « possible ». Le Japon est très souvent critiqué du fait de son utilisation importante du charbon, dû à un revers stratégique après la catastrophe de Fukushima. Il représente aujourd’hui 30% de l’énergie produite sur place.

Liberté de la presse : un journaliste fait un procès au Japon 

Mercredi, le journaliste free-lance Kosuke Tsuneoka a saisi le ministère des Affaires étrangères japonais en justice après que ce dernier lui ait retiré son passeport. Il accuse le pays de le priver de son droit de circulation ainsi que de contenir la liberté de la presse en général. Tsuneoka est connu pour couvrir les zones de guerre dangereuses, notamment au Moyen-Orient, si bien qu’il avait été retenu prisonnier cinq mois en Afghanistan. En février, il avait été stoppé à l’aéroport de Tôkyô-Haneda alors qu’il se rendait au Yemen. Les autorités lui ont alors annoncé que son passeport avait été annulé et qu’il devait le rendre. Le journaliste accuse aujourd’hui le Japon de mener un politique austère envers les journalistes qui travaillent en zone de conflit alors que le pays semble se fermer peu à peu aux questions internationales. Il invite de plus en plus les journalistes à ne pas pénétrer dans ces zones à cause des risques de prise d’otage auxquels ils s’exposent. Une partie de la population japonaise elle même perçoit ces journalistes comme des fauteurs de troubles égoïstes.

Le musée commémoratif de Hiroshima à réouvert

Après deux ans de travaux, le bâtiment principal du musée de Hiroshima consacré au bombardement survenu le 6 août 1945 a pu réouvrir ses portes hier. Ce musée est un véritable mémorial, construit pour ne pas oublier les ravages qu’a provoqué la bombe-A larguée par les Américains dans le but de faire capituler le Japon. Sous-titré « La réalité des bombardements atomiques », il entend recréer le quotidien des victimes par l’exposition de leurs objets personnels comme des vêtements, chaussures, photos et des dessins. Ce sont près de 540 objets qui sont exposés au côtés de 173 photos. Le musée entend créer, grâce à ces objets, un impact plus important que ce qu’un simple texte ne pourrait faire.

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