Dans la revue de presse du jeudi 15 juillet, nous aborderons : la réduction du nombre de doses allouées à certaines municipalités, la victoire en justice de 84 personnes victimes de la bombe atomique et la hausse des blessures liées aux ours bruns.
Des stocks suffisants ?
Les municipalités de Sapporo, Nagoya et Ôsaka ont exprimé leur mécontentement vis à vis du plan du gouvernement de réduire les doses allouées dans les zones où il estime qu’elles sont en quantité suffisante. Les municipalités expliquent qu’elles ont besoin de ces 10% de vaccins supplémentaires pour pallier à toute éventualité. Sans cela, l’administration des secondes doses pourrait être retardée. Le gouvernement a indiqué, en réponse, que ces stocks seront gérés par chaque département, leur permettant de régler les quotas nécessaires en fonction du nombre quotidien moyen d’injections.
Victimes enfin reconnues
Un tribunal japonais a reconnu 84 personnes éligibles pour une indemnité de santé de l’État. En 1945, ces personnes ont été victimes des pluies radioactives dues à l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima. Après un long combat, ces personnes sont enfin considérées comme ayant souffert de ces pluies, même si elles n’étaient pas dans la zone délimitée par le gouvernement pour être éligible à ces aides.
Ours dangereux
Le département de Hokkaidô a recensé, cette année, le plus haut nombre de blessures et de décès, depuis 1962, liés aux ours bruns vivant dans la région. On dénombre 9 cas, dont certains encore à l’étude afin de confirmer si oui ou non les ours sont bien responsables. Cette hausse est le résultat de la disparition, avec l’urbanisme, de ces zones tampons séparant la vie sauvage de la ville. Cette proximité à peu à peu rendu les ours moins craintifs des humains, conduisant parfois à de tragiques accidents.