Le ministre japonais des Finances, Yoshihiko Noda, a promis mardi que son pays continuerait d’acheter des obligations du Fonds européen de stabilité financière (FESF), afin d’aider la zone euro à surmonter la crise d’endettement de certains de ses membres.

« Le Japon a déjà contribué à stabiliser les finances européennes en achetant des obligations du Fonds européen de stabilité financière », a expliqué M. Noda lors d’une conférence de presse. « Nous voulons poursuivre ces efforts », a-t-il souligné.

Deuxième plus important détenteur mondial de devises après la Chine, le Japon a acheté pour quelques deux milliards d’euros d’obligations lors des deux émissions lancées à ce jour par le FESF, en janvier et à la mi-juin.

Les fonds levés par cet organisme, créé l’an passé et adossé à la zone euro, ont été alloués à deux pays de la zone en difficulté, l’Irlande et le Portugal.

L’attention est toutefois aujourd’hui centrée sur la Grèce, qui a bénéficié d’un système de prêts bilatéraux distinct.

Au bord du défaut de paiement, ce pays attend le versement d’une nouvelle tranche de l’aide de 110 milliards d’euros promise l’an passé par la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI), mais que les responsables européens viennent de conditionner à l’adoption par Athènes d’un nouveau train de mesures d’austérité dans les deux semaines à venir.

« Nous coopérerons s’il y a quoi que ce soit que le Japon puisse faire », a déclaré M. Noda à propos de la Grèce.

Une conférence téléphonique à propos de la crise de la dette grecque a réuni dimanche les ministres des Finances du club des sept pays les plus industrialisés du monde (G7), qui réunit les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie et le Canada.

La situation en Grèce inquiète car une faillite de ce pays pourrait entraîner de graves conséquences, en premier lieu sur d’autres pays de la zone euro en difficulté (Portugal, Irlande, Espagne, voire Italie) mais par ricochet sur l’ensemble de la planète finance.

Beaucoup craignent un nouveau « Lehman Brothers », la banque américaine dont la faillite mi-septembre 2008 avait déclenché la crise financière mondiale.

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a réclamé la confiance du Parlement national pour pouvoir faire passer son plan d’austérité, un vote qui devrait intervenir mardi soir.

Tokyo (awp/afp) -(AWP / 21.06.2011 06h31) article original romandie.com

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