Dans le quartier Kichijoji à Musashino, Tokyo, les entrepreneurs locaux ainsi que les responsables municipaux ont formé des patrouilles qui tentent de traquer les constructions qui dégagent de mauvaises odeurs.
En effet ces dernières sont souvent provoquées par du sulfure d’hydrogène généré dans des fosses de drainage installées en dessous des bâtiments. Le gouvernement métropolitain de Tokyo agit lui aussi en étendant le programme aux zones autour du lieu olympique, ainsi qu’aux lieux touristiques, et va demander aux propriétaires des bâtiments de s’occuper du problème. Kichijoji est classée première parmi les villes où les gens veulent habiter dans la région métropolitaine de Tokyo. Mais les plaintes d’odeurs nauséabondes ont explosé depuis les années 2000, ternissant l’image de cette ville élégante. Ces dernières années, le gouvernement métropolitain a reçu autour de 1000 plaintes annuelles à propos de ces émanations. Et la plus grosse partie concerne les fosses de drainage sous les immeubles.
Une étude de 17 arrondissements est en cours, notamment 7 dont proviennent le plus de plaintes, comme Shinbashi et Ikebukuro. Une étude sur les places touristiques telles qu’Asakusa et Akihabara est également menée. Un fonctionnaire du bureau d’évacuation des eaux usées du gouvernement métropolitain explique : « être une ville qui ne sent pas mauvais est une partie importante de l’accueil des touristes. Nous voulons rendre la ville agréable pour les Jeux Olympiques de Tokyo ». Un aspect à ne pas négliger pour un pays qui fait valoir son omotenashi, une notion complexe à mi-chemin entre l’hospitalité et le sens du service à la japonaise.