La revue de presse du 13 février 2018 abordera les sujets suivants : une campagne dans le métro parisien pour promouvoir les 60 ans d’amitié franco-japonaise, le manque de coopération avec les industries étant un frein aux technologies universitaires japonaises, la suspension de Kei Saito aux J0 de Pyeongchang, puis le débat sur les giri choco entre Godiva et Yuraku.

Le métro parisien, représentant des 60 ans d’amitié Paris Kyôto !

Du 13 au 19 février, les parisiens auront l’occasion d’admirer, en toute gratuité, sur le quai de la ligne 1 à la station Châtelet, une campagne d’affichage pointant avec humour les points communs entre la capitale française et l’ancienne capitale impériale nippone, Kyôto. C’est en 1958 que les deux villes signent un pacte d’amitié afin d’assurer les échanges culturels et diplomatiques. 60 ans plus tard, Exa Partners, agence de représentation de la ville de Kyôto en France, met cet anniversaire à l’honneur en exposant les points communs de Paris et Kyôto : le raffinement de leur architecture, l’excellence de leur gastronomie ou encore leur sens de l’épicurisme.

Non-coopération industries-universités japonaises : un frein pour les technologies

Dans les universités japonaises, de nombreuses technologies sont créées, mais elles n’entrent pas dans la société, faute de commercialisation. Actuellement, de multiples entreprises étrangères promeuvent l’innovation en cherchant à créer des liens étroits entres elles et les universités. Par exemple, la technologie inventée par Hidetoshi Nishimori a permis à la start-up canadienne D-Wave Systems, en association avec le Massachusetts Institute of Technology, de commercialiser un système d’informatique quantique. Il s’est adressé à la start-up car il avait le sentiment qu’au Japon, « il était confiné dans une petite communauté fermée sans réseau de personnes provenant de l’industrie pour l’aider à commercialiser ses recherches ». Pour le moment, les appels pour la coopération industries-universités au Japon ne portent pas leurs fruits.

JO 2018 : Kei Saito suspendu pour dopage

Un test mené hors compétition auprès de Saito, patineur de vitesse japonais, a indiqué des signes d’un agent masquant. Ce dernier a accepté sa suspension provisoire en déclarant : « J’ai consulté des experts médicaux pour traiter par avance toute blessure ou maladie et j’ai fait attention à ma consommation quotidienne de boisson et de nourriture. Je n’ai aucun mérite ou motivation à utiliser ce médicament. Je pense que je ne peux en avoir pris qu’accidentellement et involontairement ». Saito aurait du concourir demain lors de la deuxième manche du relais masculin de 5 000 mètres de patinage de vitesse, mais suite à la révélation des résultats, l’athlète quittera le village olympique aujourd’hui.

Godiva vs Yuraku Confectionery : les giri choco

Le 1er février dernier, le PDG de Godiva Japan, Jérôme Chouchan – originaire de Paris – a publié une page entière dans le journal Nihon Keizaki Shimbun se dressant contre les giri choco. Ces chocolats sont offerts par les femmes à leurs collègues ou supérieurs, une pratique obligatoire qui s’est installée dans la société japonaise. Chouchan explique que « la Saint-Valentin est censée être un jour où vous dites à quelqu’un vos sentiments purs. Ce n’est pas un jour où vous êtes censés faire quelque chose de plus pour des relations harmonieuses au travail », et que cette pratique est un fardeau pour de nombreuses Japonaises. En réponse à cette position forte, Yuraku Confectionary a tweeté en faveur des giri choco le 12 février : « nous soutenons la culture de saisir l’occasion de dire merci à quelqu’un pour toutes les petites attentions qu’il vous a montré ». La plupart du temps, les giri choco sont achetés à bas prix puisqu’il faut en offrir un grand nombre. Godiva, leader du chocolat haut-de-gamme au Japon, ne verrait donc pas son chiffre d’affaire baisser de manière conséquente si cette pratique disparaissait, mais ce qui n’est pas le cas de Yuraku qui se défend par ce tweet. Ce n’est donc probablement pas cette année que la pratique des giri choco sera abolie, mais c’est une affaire à suivre.

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SourceNikkei Asian Review - CNN
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